Singulier | Pluriel |
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applique | appliques |
\a.plik\ |
applique \a.plik\ féminin
Pièces d’applique.
L’or, l’argent et autres métaux laminés sont mis en applique sur les meubles, sur les moulures d’une corniche, etc.
Le palier est long et étroit, le mur est tendu d’une imitation de tapisserie à ramages vert sombre où brille le cuivre d’une applique à gaz.— (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
Elle retourne sur la pointe des pieds border Lucien qui s’est découvert en dormant, puis se dirige à la lueur des appliques de la salle de bains jusqu’au semainier où elle range ses bijoux.— (Didier van Cauwelaert, La vie interdite, Albin Michel, page 171)
Voir la conjugaison du verbe appliquer | ||
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Indicatif | Présent | j’applique |
il/elle/on applique | ||
Subjonctif | Présent | que j’applique |
qu’il/elle/on applique | ||
Impératif | Présent | (2e personne du singulier) applique |
applique \a.plik\
Et surtout, quand je me rase (au masculin) ou me prémaquille (au féminin) et, sinon, lorsque, suite à ma douche matinale, je recouvre (au masculin comme au féminin) mon visage de crèmes hydrotonifiantes qui le protègent des vents cinglant, des pluies acides, d’un ensoleillement brutal ou trop durable, ainsi que des diverses pollutions affectant la qualité de l’air de l’époque où il m’est donné d’exister, une série de questions se pose en moi : au moment où j’applique ces crèmes, est-ce que je sens ces doigts - les miens - touchant ce visage qui est mien, sens-je le sens de mes mouvements (vers le haut, ou le fond de mon visage, ou en commençant par les lèvres, ou le front ou le bout du nez), sens-je l’influence « magique » de ce rituel voué au bien être, à l’embellissement de mon visage - ce masque représentant à la face de tous les êtres qu’il m’est donné de croiser, au gré du hasard et de la nécessité, ce que, dans ma totalité, je suis ?— (Daniel-Philippe de Sudres, La neuroconnectique, 2008, page 42)
Pour moi, je m’applique à déshomériser l’affaire.— (Stéphane Delattre, Ma guerre sans fusil: décembre 1942-avril 1945, 1991, page 49)
On était enclin déjà, je pense, à juger la qualité et la compétence d’un médecin par le prix qu’il fait payer : plus il prend cher, et plus il doit être savant. Ce critérium s’applique encore davantage aux médicastres, aux voyantes et aux charlatans.— (Revue de Saintonge et d’Aunis, 1908, volume 28, page 90)