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Rémy Ragot, Glanes étymologiques : L’arbre du voyageur, 9 janvier 2025, sur le site de Tela Botanica (www.tela-botanica.org) indique : « Par contre, l’origine du nom « arbre du voyageur » est plus curieuse. Ce nom a été introduit par Macé Descartes en 1846, qui parle du « ravinala connu des Européens et des créoles des îles de France et de Bourbon sous le nom d’arbre du voyageur, parce que l’on trouve entre les aisselles de ses feuilles de l’eau très-fraîche et très-bonne à boire. » En anglais, traveller’s tree date de 1858. »
(Botanique) Nom généralement donné à Ravenala madagascariensis, herbacée géante, tropicale ressemblant à un palmier dont les feuilles en éventail retiennent l'eau de pluie.
Un Ravenala, l’arbre du voyageur, dressait son bouquet d’immenses écrans chinois.— (Émile Zola, La Curée, 1871)
Cet étrange bananier de Madagascar, l'arbre du voyageur, dont les larges feuilles laissent sourdre, à la base de leur pétiole qu'un coup de canif a crevé, un verre d'eau pure pour le voyageur altéré.— (A. Gide, Souvenirs et voyages, Gallimard, Pléiade, 2001, p. 354)
Je ne suis pas homme à refuser d’offrir la plus grande séance de libations qui ait jamais fait rougir l’arbre du voyageur d’une indignation virginale.— (Kipling, traduction de Daniel Nury, « Les Grands Gaillards de Larut », Les Handicaps de la vie, in Œuvres, t. I, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1988, p. 1269)