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Étymologie
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Locution nominale
arc de cloître \aʁk.də.klwatʁ\ masculin (orthographe traditionnelle)
- (Architecture) Type de voûte.
- Corollaire I.
DES VOUTES EN ARC DE CLOITRE
Nous avons déja dit qu’on apelloit Voute en arc de Cloitre, celle qui étoit compoſée de proportions de Berceaux, dont les doëles ſe rencontroient en angle rentrant.
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ſi pluſieurs berceaux ſe croiſoient de même, il ſe formeroit une Voute en arc de cloître de plus de quatre côtez en nombre pair ; ſi au contraire ce n’étoit qu’une rencontre de demi berceau, il ſe formeroit une Voute en arc de Cloître en nombre de côtez impair, tels ſont par exemple les Voutes des Chapiteaux des Guérites des fortifications, qui ſont ſur des Pentagones. — (Amédée François Frézier, La Théorie et la pratique de la coupe des pierres et des bois pour la construction des voûtes ou Traité de stéréotomie, tome troisième, livre IV, partie II, Charles-Antoine Jombert Libraire, Paris, 1739, page 14)
611. On nomme voûte en arc de cloître, une voûte dont la surface d’intrados est composée de plusieurs parties de surfaces cylindriques, ayant chacune leur axe sur le même plan horizontal qui est aussi celui des naissances. Ces cylindres ont la même flèche et la même montée. Deux de ces surfaces cylindriques consécutives se coupent en formant un angle dièdre, curviligne rentrant ; ainsi la surface d’intrados d’une pareille voûte se compose de plusieurs parties de surfaces cylindriques triangulaires, appelées voussure, ou mieux pendentif triangulaire cylindrique ; le nombre de ces pendentifs est égal à celui des côtés de la salle ; la naissance de chacun est sur la totalité de la longueur du mur correspondant, qui est parallèle à l’axe du berceau d’où dérive le pendentif. Dans certaines salles, le pendentif est trapézoïde au lieu d’être triangulaire, alors la voûte en arc de cloître n’est plus simple, elle renferme dans sa longueur une voûte en berceau. Aux voûtes en arc de cloître simple, la partie de chaque berceau complet limité aux murs, qui se trouve retranchée par le fait du choix des surfaces composant l’intrados en arc de cloître, appartient à la voûte dite d’arête, dont on parlera plus loin (a).
— (Jean Paul Douliot, Alphonse-François Marie Jaÿ, Joseph Claudel, Louis-Auguste Barré, Traité spécial de coupe des pierres, volume 1, chapitre XIII, Dunod, Éditeur, Paris, 1869, deuxième édition, revue, corrigée et considérablement augmentée, page 216)
Variantes orthographiques
Traductions