Singulier | Pluriel |
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archéométrie | archéométries |
\aʁ.ke.ɔ.me.tʁi\ |
archéométrie \aʁ.ke.ɔ.me.tʁi\ féminin
La nature et la conservation des vestiges offrent une complémentarité exceptionnelle, à la fois pour dresser le portrait d’une société de professionnels de la mine mais aussi pour comprendre, par la fouille et l’archéométrie, les techniques mises en œuvre pour l’extraction du minerai et son traitement minéralurgique : concassage, broyage, lavage.— (Marie-Christine Bailly-Maître, Extraction et traitement d’un minerai d’argent au Moyen Âge (XIIe-XIVe siècle), Archéosciences no 34, 2010.)
Pourtant, à la fois parce que le paysage de l’archéométrie en France a changé depuis les années 80 et les écrits de Berthoud et de Boüard et parce qu’il existe toujours, parmi les archéologues, des déçus de l’archéométrie, d’indéfectibles sceptiques et d’aveugles croyants, l’archéométrie se doit, en tant que discipline d’interface, de justifier ses errements, d’analyser les mécanismes qui l’animent et d’expliquer ses erreurs en plus de (re)dire l’apport décisif qu’elle a dans certains cas représenté.— (Marie-Pierre Coustures, Archéométrie qui trouve, archéométrie qui prouve ?, Pallas, revue d’études antiques, no 90, 2013)
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