archaïsant

→ voir archaïser (« rendre désuet »), et -ant, forme du participe présent.

archaïsant \aʁ.ka.i.zɑ̃\ masculin (pour une femme, on dit : archaïsante)

1. Celui qui fait usage de tournures anciennes.
   • Or Asinius Pollion, qui passait lui-même pour un archaïsant, reproche à Salluste de l’être. — (Marc Baratin, Jean-Pierre Néraudeau, La Littérature latine, 2000)

archaïsant \aʁ.ka.i.zɑ̃\

1. Qui se dirige vers l’archaïsme, qui n’est pas loin d’être archaïque.
   • Le réflexe jacobin, aggravé par le réflexe conservateur, condamnerait le français au ghetto, à un pittoresque archaïsant. Tout bouge, tout évolue. Le pédantisme, qui veut figer la langue, est la lettre morte d'une science vétilleuse. — (Pol Vandromme, Jours d'avant, L'Âge d'Homme, 1993, p. 81)
2. Qualifie un texte, un discours etc., dont le style est remarquable par l'emploi récurrent de formes anciennes, d'archaïsmes.
3. (Péjoratif) Qui a tendance à rabaisser, en reprochant d’être trop ancien.
   • Dans l’art hellénistique et romain, le phénomène « archaïsant » n’est pas uniquement lié à une recherche stylistique. La référence au passé - un passé grec -, sur des objets destinés à meubler essentiellement l’espace des demeures romaines (reliefs, bases, plaques Campana) tout en créant une atmosphère sacrée, renvoie au temps des dieux et à des rites énoncés comme plus anciens, tels que la libation. — (Ktèma, n^o 31, 2006)

archaïsant \aʁ.ka.i.zɑ̃\

1. Participe présent du verbe archaïser.

• La prononciation \aʁ.ka.i.zɑ̃\ rime avec les mots qui finissent en \zɑ̃\.
• France (Vosges) : écouter « archaïsant  »
• Vosges (France) : écouter « archaïsant  »

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• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (archaïsant), mais l’article a pu être modifié depuis.