Singulier | Pluriel |
---|---|
arrière-pays | arrière-pays arrières-pays |
\a.ʁjɛʁ.pɛ.i\ |
arrière-pays \a.ʁjɛʁ.pɛ.i\ masculin
Casablanca était transformé en un presidio complétement isolé de son arrière-pays, qui était l’unique raison d’être et le seul moyen d’existence de cette ville exclusivement commerçante.— (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 167)
Cette notion d’arrière-pays ne garde un sens fort, ne mérite d’être interrogée que si on la rapporte à un homme en situation, que si l’on pense le paysage comme un fragment de terre à baliser, à percevoir d’un certain lieu que nous occupons.— (Pierre Sansot, La France sensible, Éditions Champ Vallon, 1985, chapitre 11, page 125)
Dès que l’on entre dans les arrière-pays varois et niçois, le climat est un peu moins tempéré, le thermomètre descendant facilement l’hiver et grimpant vite l’été.— (Isabelle Ros, Régis Couturier et Hervé Milon, Côte-d’Azur et arrière-pays, Lonely Planet, 2011)
On utilise sans vergogne l’arrière-pays, du moins sa partie non protégée, non mise en réserve pour accueillir des décharges intempestives, les fûts toxiques, les activités polluantes et les ayatollahs de l’écologie.— (Bernard Préel, Les deux songes de la ville, Éditions Descartes, 1995, page 91)
Le Québec est un vrai paradis de chasse. Plus de 20,000 orignaux ont été prélevés cette année par les 170,000 nemrods qui se sont aventurés dans l’arrière-pays.— (Patrick Campeau, Le gibier au rendez-vous, Le Journal de Montréal, 27 février 2021)