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Cette fois, le gentilhomme n’avait pas tourné un roi, mais le sept de trèfle. J’avais deux cœurs et trois atouts : le roi et l’as de cœur, l’as, le dix, et le neuf de trèfle.— (Gaston Leroux, L’Homme qui a vu le diable, 1908)
Si deux joueurs abattent un brelan, celui de la valeur la plus haute l’emporte. Celui toutefois, qui a la chance d’obtenir un brelan de Valets, dénommé le favori, l’emporte sur tous les autres brelans, même ceux des As, des Rois ou des Dames.— (Frans Gerver, Le Guide Marabout de tous les jeux de cartes, Gérard & C°, Verviers, 1966, page 89)
La fourgue ? T’as parlé de la fourgue ? Eh bien, vise. Le gros qui rentre, c’est Ferdinand Il t’achète tout et le bazarde. C’est un as dans son genre.— (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
Il s’agit de se tenir à l’affût des affaires, de les suivre de près, de constituer des dossiers sur chacun des as de la finance tripatouillarde, d’étudier leurs faiblesses et même leurs vices.— (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, pages 183-184)
Cette démonstration unique dans les annales sera complétée par des exhibitions acrobatiques des deux as de la Djiquitovka, Serge et Michel Pakhomoff, rois de la haute voltige à cheval.— (J.-C. Vuilleumier, « XVIe Concours hippique de Tramelan », dans L’Impartial, jeudi 28 juillet 1977, page 13)
Abasourdis, ils ne comprenaient rien. Ce n’étaient pas des as de l’interprétation.— (Emmanuel Carrère, Le Royaume, 2014, page 533)
Le coureur de jupons ne sait plus se tenir : En sa ligne de mire, une femme, messires ! Courant comme un heureux vers sa douce conquête On le soupçonne d’être un as de la quéquette ! Un mythe qui pourrait bien vite s’écrouler — (Cassiopée M. D., Profilage (Portraits professionnels): Sociologie du monde du travail, Mon Petit Éditeur, 2013, page 26)
La monnaie primitive des Romains était à l’origine exclusivement de bronze. L’as en fut l’unité (encore aujourd’hui, as signifie un, dans certains jeux), ses multiples se marquaient en chiffres et ses sous-multiples par des points.— (André Steyert, Nouvelle histoire de Lyon : et des provinces, de lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-lyonnais et Dombes, Bernoux et Cumin, Lyon, 1895, page 133)
(Tennis) Balle de service réussie, l’adversaire n’ayant pu la toucher.
(Sports hippiques) Cheval portant le numéro 1.
Il y a bataille pour la cinquième place entre l’as et le 9.
(Métrologie)(Désuet) Nom d’un petit poids de Hollande et d’Allemagne, formant une subdivision du marc ou de la livre employée pour peser l’or et l’argent.
AS, en allemand ass, essche, esschen, en danois es, en suédois ass, en hollandais aas, en flamand aes. Ce poids est analogue au grain usité en France, en Angleterre, en Espagne, etc. Observation. On employait autrefois en Belgique, à Anvers, à Bruxelles, etc., le poids de Hollande. Dans toute l’Allemagne on se sert du poids de Cologne, et l’as-ducat de cette ville est réputé égal à celui de Vienne. Le ducat d’Allemagne et d’Autriche se compose de 60 de ces as.— (Horace Doursther, Dictionnaire universel des poids et mesures, anciens et modernes, M. Hayez, Bruxelles, 1840)
(Métrologie)(Désuet) Chez les anciens Romains on donnait le nom d’as à toute unité, soit de poids, de mesure ou de monnaie, etc., considérée comme divisible en un certain nombre de parties déterminées.
AS, antiquité. L’as, ou l’entier, se divisait en 12 parties appelées onces, unciæ, = 24 semunciæ ou demi-onces = 36 duelles = 48 siciliques = 72 sextules = 288 scrupules. En outre tous les multiples de l’once, depuis 1 ½ jusqu’à 11 onces, étaient désignés par des noms particuliers, ainsi qu’on le verra dans le tableau suivant : Quoique l’as servît à désigner toute espèce d’unité quelconque divisible en 12 parties ou onces, cette dénomination s’employait plus particulièrement pour indiquer la livre romaine, que l’on appelait indistinctement as, libra, pondo. — (Horace Doursther, Dictionnaire universel des poids et mesures, anciens et modernes, M. Hayez, Bruxelles, 1840)
Deuxième personne du singulier du présent de l’indicatif deavoir.
— Il a une bonne tête. Il m’a rappelé Léonidas aux Thermopyles… Est-ce que c’est toi, mère, qui lui as fait cette figure-là ?— (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1871)
À quoi songes-tu donc ? s’informa la maîtresse du logis, surprise de l’inattention qu’elle lisait dans les yeux de l’artiste. Tu n’as pas de contrariétés.— (Francis Carco, L’Homme de minuit, 1938)
Comme c’est toi qui as rédigé ce rapport, je me suis dit que tu pourrais me bilaniser rapidement la guideline.— (Zoé Shepard, Ta carrière est fi-nie !, 2012)
M’y voilà ! On me met rênes en mains. « Tu feras comme ceci, comme cela. As-tu monté quelquefois ? — Non. — Ça ne fait rien. As pas peur ! »— (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
Vient probablement du nom de la monnaie romaine, l’as. Le nom serait passé à la face de dé ne comportant qu’un point, puis par analogie à la carte à jouer.Étymologie manquante ou incomplète. Si vous la connaissez, vous pouvez l’ajouter en cliquant ici.
Régis Auffray, Le Petit Matao, Rue des Scribes, 2007, 1000 pages, ISBN978-2-90606464-5, page 93 et 140
« avoir » dans Adolphe Orain, Glossaire patois du département d'Ille-et-Vilaine suivi de chansons populaires avec musique, Maisonneuve Frères et Ch. Leclerc, 1886, 279 pages, page 5
↑Marc Brysbaert, Emmanuel Keuleers, Paweł Mandera et Michael Stevens, Woordenkennis van Nederlanders en Vlamingen anno 2013: Resultaten van het Groot Nationaal Onderzoek Taal, Université de Gand, 15 décembre 2013, 1266 p. →