asservissable

(XVIII^e siècle) Dérivé de asservir, avec le suffixe -able

asservissable \a.sɛʁ.vi.sabl\ masculin et féminin identiques

1. Qui peut être asservi.
   • Que l’homme est faible, qu’il est un animal asservissable ! — (Honoré Jean Riouffe, Mémoires d’un détenu pour servir à l’Histoire de la tyrannie de Robespierre, chez Brigitte Mathé, Paris, 1794, page 93)
   • L’homme est-il donc un animal également inepte et asservissable ? Non, sans doute, et l’esprit de servitude est encore moins celui des Français ; — (Antoine Étienne Fantin-Desodoards, Histoire philosophique de la Révolution de France, depuis la convocation des notables en 1787 jusqu’à l’abdication de Napoléon Bonaparte, tome VI, Barba & Hubert, Paris, 1817, page 220)
   • Le mariage a entériné ce statut d’objet en faisant de la femme la propriété unique d’un homme : son objet asservissable sexuellement et domestiquement. — (Christophe Renard, Les femmes : des objets méprisables !!! Vraiment ?, mediapart.fr, 3 octobre 2017.)

• inasservissable

• La prononciation \a.sɛʁ.vi.sabl\ rime avec les mots qui finissent en \abl\.
• France (Toulouse) : écouter « asservissable  »
• Somain (France) : écouter « asservissable  »

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• Tout ou partie de cet article est extrait du Dictionnaire de la langue française, par Émile Littré (1872-1877), mais l’article a pu être modifié depuis. (asservissable)