Singulier | Pluriel | |
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Masculin | aurignacien \o.ʁi.ɲa.sjɛ̃\ |
aurignaciens \o.ʁi.ɲa.sjɛ̃\ |
Féminin | aurignacienne \o.ʁi.ɲa.sjɛn\ |
aurignaciennes \o.ʁi.ɲa.sjɛn\ |
aurignacien \o.ʁi.ɲa.sjɛ̃\
Avec les restes de l'industrie aurignacienne, on rencontre les os de tous les animaux dont l'homme faisait alors sa nourriture, et dont il employait les dents et les os pour fabriquer les ustensiles nécessaires à sa vie, .— (Jacques de Morgan, L'humanité préhistorique : esquisse de préhistoire générale, Paris : La Renaissance du Livre, 1924, p.60)
J'aurais la tentation irrésistible de les accrocher çà et là dans une cage de singes, par la queue ou la patte, en quoi je ne contredirais par la préhistoire pithécanthropique de l'homme mais la pousserais encore plus avant que l'art aurignacien.— (Nouvelle France: Pensée chrétienne et nationale, 1957, no 1-4, p.241)
Dans le Bassin parisien, cette discussion s’est engagée à partir du gisement de Thèmes, dans l’Yonne (fig. 15 ; Le Brun-Ricalens et Brou, 2003). Ce gisement de plein air avait été initialement considéré comme aurignacien (Bodechon, 1982 ; Bel, 1991) sur la base d’une industrie lithique associant burins carénés et produits lamellaires, en particulier des lamelles torses à retouche abrupte directe fortement latéralisée (Le Brun-Ricalens et Brou, 2003).— (Pierre Bodu, François Bon, Nicolas Teyssandier & Clément Paris, L’Aurignacien et les faciès à pièces carénées entre Yonne et Yvelines, dans Le Paléolithique supérieur ancien de l'Europe du Nord-Ouest, actes du colloque de Sens (15-18 avril 2009), Paris : Société Préhistorique française, 2013, p. 52)
aurignacien \o.ʁi.ɲa.sjɛ̃\ masculin (Indénombrable)
Le paléolithique supérieur débute avec l’aurignacien (industrie d’Aurignac, Haute-Garonne), se continue par le solutréen (industrie de Solutré, Saône-et-Loire}, et s’achève par le Magdalénien (industrie de la Madeleine, Dordogne).— (COLLECTIF, Encyclopédie anarchiste dans la bibliothèque Wikisource , Lettre P. suite (1902), fascicule « Préhistoire - Préjugés », Sébastien Faure (dir.), La Libraire internationale, 1925-1934, pages 2115-2116)