Singulier | Pluriel |
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autoagression | autoagressions |
\o.to.a.ɡʁɛ.sjɔ̃\ |
autoagression \o.to.a.ɡʁɛ.sjɔ̃\ féminin
Les pathologies auto-immunes (sclérose en plaques, lupus érythémateux…) et auto-inflammatoires (fièvre méditerranéenne familiale, syndrome TRAPS…) renvoient pour leur part à une autoagression du système immunitaire contre l’organisme.— (France Mutuelle Magazine, no 178, octobre-novembre-décembre 2023, page 27)
Au contraire, le niveau d’autoagression est corollaire à l’acceptation positive des « autres d’importance ».— (Dessie Baggio, Attachement familial et agressivité, 2014, page 156)
Les raisons exprimées sont bien connues : les autoagressions ont un caractère répétitif qui leur donne, au plan moteur et fantasmé, tous les caractères d’un instinct, ce mot recouvrant, non une « évolution créatrice », mais une tendance à conserver, répéter ; non répéter un programme génétique redondant, une information, mais un état antérieur (pourquoi pas ultérieur, c’est-à-dire mieux organisé ?), cet état étant l’inertie d’avant la vie.— (Denise Van Caneghem, Agressivité et Combativité, 1978)