| Singulier | Pluriel |
|---|---|
| autoréférencement | autoréférencements |
| \o.to.ʁe.fe.ʁɑ̃s.mɑ̃\ | |
autoréférencement \o.to.ʁe.fe.ʁɑ̃s.mɑ̃\ masculin
Si le quartier Haight-Ashbury est explicitement et intrinsèquement autoréférencé (particulièrement via les jeux d’acteurs et les jeux de signes des commerces), cet autoréférencement culturel sert les desseins de la municipalité en termes de promotion de la destination touristique San Francisco.— (Benoît Frelon, 2005, dans Cultures urbaines, volume 55, page 96, 2006, Harmattan)
Cela nous incite à penser que nous sommes dans un double « entre-soi » : non seulement, malgré la refondation de la sociologie française de l’après-guerre et son ouverture aux théories anglo-saxonnes, les influences principales restent celles des fondateurs de la sociologie ou des grands mouvements intellectuels autour de Freud et du marxisme, et les auteurs extérieurs sont peu évoqués, ou marginalement (sauf Lewin ou Lazarsfeld, qui sont cependant concentrés dans peu de textes), mais on assiste aussi à un effet de réseau où cinq auteurs du corpus (Bourdieu, Touraine, Crozier, Enriquez, Morin) sont plusieurs fois évoqués, donnant à ce corpus une dimension d’autoréférencement dans un paysage intellectuel largement français, et dans une relative autonomie par rapport à d’autres influences.— (Jean-Philippe Bouilloud, Devenir sociologue : histoires de vie et choix théoriques, page 212, 2009, Erès)