Singulier | Pluriel |
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avérateur | avérateurs |
\a.ve.ʁa.tœʁ\ |
avérateur \a.ve.ʁa.tœʁ\ masculin (pour une femme, on dit : avératrice)
À plusieurs reprises dans le Coran, le fidèle est sommé de déclarer qu'il adore le Dieu d'Abraham, d'Ismaël et d'Isaac ; . Loin d'être un rejeton bâtard, Ismaël fut un « avérateur de la promesse, ce fut un prophète, un envoyé ; il enjoignait aux siens la prière, la pureté, il agréait à son Seigneur » .— (Henry Laurens, John Tolan & Gilles Veinstein, L'Europe et l’Islam : Quinze siècles d’histoire, Odile Jacob, 2009, page 19)
Nous mîmes sur leurs traces Jésus fils de Marie, en tant qu’avérateur de ce qui était en cours dans la Torah, et Nous lui conférâmes l'Évangile, où il y a guidance et lumière .— (Citation du Coran (V, 44-48), traduit par J. Berque, dans : Serge Lafitte, La Bible et le Coran, Presses de la Renaissance, 2015, part.1, chap.2)
Singulier | Pluriel | |
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Masculin | avérateur \a.ve.ʁa.tœʁ\
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avérateurs \a.ve.ʁa.tœʁ\ |
Féminin | avératrice \a.ve.ʁa.tʁis\ |
avératrices \a.ve.ʁa.tʁis\ |
avérateur
C'est en un sens éminent qu'elle est dite avératrice (siddîqa : C 5 : 75), car son avération participe à la création par Dieu de ‘Isâ ; c'est jusque-là que va le réalisme du signe ontologique dans le Coran (sans que, pour autant, il s'agisse d'une incarnation au sens de la théologie chrétienne).— (Michel Dousse, Marie la musulmane, Albin Michel, 2005, chap.5)