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Oui, c’était son devoir de les avertir ; il fallait qu’il le fît, qu’il le fît avec force, qu’il le fît avec éclat, qu’il le clamât en pleine chaire, un beau dimanche, car cela devenait scandaleux à la fin !— (Louis Pergaud, Le Sermon difficile, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
Nous venions de repartir et de regagner un peu d’altitude, quand on vint m’avertir qu’une chaîne de montagnes était signalée dans notre ouaiche. Je me rendis immédiatement au poste de cartographie, dans la tourelle arrière.— (L’Esprit nouveau, no 7 à 9, 1968, page 795)
Avertir par une lettre, par un cri, par un signal, par un geste, etc.
(Équitation)Exciter un cheval au moyen de quelques aides lorsqu’il se néglige dans son exercice.
L’aide des gras de jambes, qui se fait en les approchant délicatement du ventre, est pour avertir le cheval qui n’a point répondu à l’aide des jarrets, que l’éperon n’est pas loin , s’il n'est point sensible à leur mouvement.— (M. de la Guérinière, Aides du cavalier, dans le Journal des haras, chasses, et courses de chevaux, édition belge, volume 5, Bruxelles, 1837, page 115)
(Sport) Donner un avertissement, symbolisé généralement par un carton jaune, à la suite d'une faute ou d'un comportement déplacé.
Afin de lutter contre le jeu dur, il dispose depuis 1970 de cartons jaunes et rouges qui lui permettent d’avertir puis de renvoyer le joueur fautif et/ou récidiviste.— (Benoît Heimermann, Alain Constant & Thierry Hubac, L’ABCdaire du football, Flammarion, 1998, page 32)
Cette dernière locution, qui désignait déjà au XVIIe siècle un joueur de cartes gagnant, s'utilise également à propos d'un arbitre trop prompt à avertir les joueurs.— (Baptiste Blanchet & Jean-Damien Lesay, Le Dico du parler sport, Fetjaine, 2012, § : Avoir la main chaude)