bâbisme

(Vers 1865) Du nom de son fondateur Sayyid ʿAlī Muḥammad Šīrāzī (سيد علی محمد شیرازی), surnommé باب, Bāb (« porte »), qui donna babi ou baby. Le suffixe -isme indique une doctrine.

bâbisme \bɑ.bism\ masculin

1. (Religion) Variante orthographique de babisme.
   • Mais de même qu’il s’est trouvé un Moulla-Housseïn-Boushrewièh pour donner au bâbisme enfant sa rapide virilité, de même, si la religion bâbie doit triompher un jour, il se trouvera sans doute quelque génie pour constituer la société bâbie d’après des idées plus positives. — (L. de Ronchaud, Une religion nouvelle d’Asie centrale, dans La Revue moderne, tome 37, Paris, 1866, p. 358)
   • Le bâbisme, en Perse, a été un phénomène autrement considérable. Un homme doux et sans aucune prétention, une sorte de Spinoza modeste et pieux, s’est vu, presque malgré lui, élevé au rang de thaumaturge, d’incarnation divine, et est devenu le chef d’une secte nombreuse, ardente et fanatique, qui a failli amener une révolution comparable à celle de l’islam. Des milliers de martyrs sont accourus pour lui avec allégresse au-devant de la mort. Un jour sans pareil peut-être dans l’histoire du monde fut celui de la grande boucherie qui se fit des bâbis à Téhéran. — (Ernest Renan, Les Apôtres, Michel Lévy frères, série « Histoire des origines du christianisme », Paris, 1866, page 378)

• La prononciation \bɑ.bism\ rime avec les mots qui finissent en \ism\.
• France (Lyon) : écouter « bâbisme  »
• Lyon (France) : écouter « bâbisme  »

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