Bonjour, vous êtes venu ici pour chercher la signification du mot bacon. Dans DICTIOUS, vous trouverez non seulement toutes les significations du dictionnaire pour le mot bacon, mais vous apprendrez également son étymologie, ses caractéristiques et comment dire bacon au singulier et au pluriel. Tout ce que vous devez savoir sur le mot bacon est ici. La définition du mot bacon vous aidera à être plus précis et correct lorsque vous parlerez ou écrirez vos textes. Connaître la définition debacon, ainsi que celles d'autres mots, enrichit votre vocabulaire et vous fournit des ressources linguistiques plus nombreuses et de meilleure qualité.
Emprunt à l’anglais, emprunté lui-même (XIVe s.) à l’ancien français bacon « flèche de lard salé », emprunté à son tour à l’ancien bas francique *bako « lard, coupe du flanc de porc », continué dans le néerlandais limbourgeois bak « cochon » et apparenté à l’allemand Bache « laie (femelle du sanglier) ». Bako est un dérivé du *bak « dos, arrière », qui s’apparente à l’anglais back « dos », au suédois bak « l’arrière ».
Pour nous, ce n'est pas une contradiction de servir ce plat sucré (au sirop d'érable) avec du bacon dans la même assiette, car nous trouvons qu'ils vont bien ensemble.— (Rosa Jackson, La cuisine des paresseuses, éd. Marabout, 2005)
Faites raidir les tranches de bacon dans une poêle antiadhésive. Ôtez du feu et laissez refroidir.— (Anne Garnier, Carole Dufour, Le nouveau régime booster métabolique : Brûler plus de graisses sans effort, Éditions Leduc.s, 2019)
Tellement chaud cette semaine que je suis passé devant une porcherie et ça sentait le bacon.— (Michel Beaudry, Çà et là, Le Journal de Montréal, 9 septembre 2023)
Filet de porc fumé et maigre.
Le bacon français existe toujours, c'est un filet de porc fumé et maigre; il ne désigne donc pas tout à fait la même partie du porc qu'en anglais.— (Magali Favre, Si la langue française m'était contée, Fides, 2021, page 398)
De l’ancien bas vieux-francique *bakko (« viande du dos ») apparenté à back (« dos ») en anglais, bak (« derrière ») en suédois. Ce mot s’est diffusé à travers l’Empire caroligien avec le sens de « flèche de lard », redevance en nature.
Et les chairs salées que il[Note 1] devoient garder pour ce que il ne manjuent point de porc, il ne les gardèrent pas; ainçois firent un lit des engins, un lit de bacons et un autre de gens mors, et mistrent le feu dedans; et y ot si grant feu que il dura le vendredi, le samedi et le dymanche.— (Jean de Joinville, Livre des saintes paroles et des bons faiz nostre roy saint Looys (1309), chapitre LXXII)
Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage