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(1416)[1] Du moyen néerlandais bagge, qui donne bag (« bijou, bague ») en néerlandais, du germanique *baugaz, apparenté à biegen (« courber »)[1] en allemand, bou (« bracelet »)[2] en ancien français.
L'hypothèse d'un étymon latin baca (« baie, petit fruit »)[2], attesté comme synonyme de gemme et au sens de « olive servant de fermeture à une chaine », d'où, au pluriel, comme synonyme de catenae (« chaine ») est acceptable du point de vue sémantique[1], mais fait difficulté étant donné qu'elle suppose l'intermédiaire d'un provençal baga (« bague ») et que les premières attestations sont propres au nord de la France[1].
L’inconnu avait dans toute sa personne quelque chose d’efféminé ; il portait un jabot et des manchettes du plus beau point d’Angleterre, des bagues à plusieurs de ses doigts, et de petites boucles d’or à ses oreilles.— (Julie de Quérangal, Philippe de Morvelle, Revue des Deux Mondes, t. 2, 4, 1833)
Il avait tiré la bague d'opale de son doigt. Elle chatoyait, dans la fin du jour, comme un reflet de beauté, de jeunesse, de plaisir.— (Paul Margueritte et Victor Margueritte, Le Désastre, 86e édition, Plon-Nourrit & Cie, page 331)}
Et vous, Mr Bolden, fit-il encore en brandissant la bague, ça vous tenterait, une jolie broquille comme ça ?— (Alain Gerber, Louie, Fayard, 2002)
(Tournoi) Anneau que l’on suspendait à un poteau vers le bout d’une carrière où se font des courses et que ceux qui courent tâchent d’enlever au passage avec le bout de la lance.
C’étoit tous les jours des parties de chaſſe & de paulme, des balets, des courſes de bagues, ou de ſemblables divertiſſemens.— (Mme de La Fayette, La Princesse de Clèves, 1678)
Des tas de faubouriens endimanchés, parfois même fleurdelysés comme les bourgeois, épars dans le grand carré et dans le carré Marigny, jouaient aux bagues et tournaient sur les chevaux de bois.— (Victor Hugo, Les Misérables, 1862)
Les jours de 14 Juillet, j’ai léché la tuile, j’ai fait la course en sac, la course aux œufs. Je me suis versé plusieurs cuvées d’eau sur la tête en essayant d’enfiler la bague.— (Jean Guéhenno, Journal d’un homme de 40 ans, Grasset, 1934, réédition Le Livre de Poche, page 47)
(Architecture)Moulure coupant la hauteur d’une colonne.
Partie d'un appareil qui entoure, encercle un autre élément.
La seule chose qui, outre Gide, nous avait rapprochés était l'appareil dentaire dont, tous deux, nous étions affublés et dont les bagues métalliques (les embouts nous cisaillaient l'intérieur de la joue), où se coinçaient des aliments, étincelaient au soleil et nous empêchaient de sourire complètement.— (Yann Moix, Orléans, Grasset, « Le livre de poche », 2019, page 208)
(Mécanique) Tout dispositif rappelant la forme d’un anneau.
Une bague de frottement.
La baïonnette se fixe au canon du fusil à l'aide d'une bague.
(Marine) Anneau fixé sur une voile et coulissant sur la draille.
Anneau de papier qui entoure un cigare et en porte la marque.
Une indéniable sérénité se reflétait sur ses traits. Peut-être était-ce l’apaisante influence du cigare dont la bague rouge, ornée d’un somptueux écu gaufré d’or, indiquait sans discrétion le prix.— (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
Moi, voyez-vous, si j’avais été riche, j’aurais pas mis mes sous à des cigares à bagues ou à des casquettes en poil de bichard.— (Jean Giono, Un de Baumugnes, Grasset, 1929)
Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage