Singulier | Pluriel |
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balancement | balancements |
\ba.lɑ̃s.mɑ̃\ |
balancement \ba.lɑ̃s.mɑ̃\ masculin
La ligne souple du corps ondulait à chaque pas, et s’animait du balancement des seins libres, ou du roulis des belles hanches, sur qui la taille pliait.— (Pierre Louÿs, Aphrodite, Mercure de France, Paris, 1896)
Marchant très près l’un de l’autre, ils se frôlent à chaque pas. Leurs bras sont ballants, de sorte que la main droite du professeur rencontre, en un certain point de son balancement, la main gauche de son « amoureuse ». Pour que ce contact délicieux soit plus fréquent, inconsciemment ils rétrécissent l’arc de cercle de ce balancement jusqu’au moment où leurs deux mains ne se quittent plus, leurs doigts s’étant croisés !— (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, collection Le Livre de Poche, pages 295-296.)
La cadence bientôt s’accélère. Le balancement devient déhanchement saccadé, qu’accompagnent de violents coups de reins. Le visage de la danseuse se contracte.— (Out-el-Kouloub, Nazira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », 1940)
On tourna le dos à l'Hôtel des monnaies, la vainqueresse musardait, feignant de rien deviner de mes émois ni de la captivité dans laquelle, d'un inimitable balancement fessier, elle m'avait jeté.— (Jacques Guyonnet, Les culs, Genève : Lamargelle, 2001 page 101)
Les mathématiciens attachent une grande importance à l’élégance de leurs méthodes et de leurs résultats ; ce n’est pas par pur dilettantisme. Qu’est-ce-qui nous donne, en effet, dans une solution, dans une démonstration, le sentiment d’élégance ? C’est l’harmonie des diverses parties, leur symétrie, leur heureux balancement ; c’est, en un mot, tout ce qui leur donne de l’unité.— (Henri Poincaré, Science et méthode, p.25, Flammarion, 1908)
Et, tournant à son tour les yeux vers la portière, il s’abîma dans une soudaine et muette rêverie. Le balancement de la voiture l’engourdissait.— (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
Un vaste balancement faisait monter et descendre la proue.— (André Dhôtel, Le Pays où l’on n’arrive jamais, 1955)
Le balancement des marches d’un escalier consiste à augmenter ou à réduire proportionnellement les collets des marches de façon que les girons restent constants de largeur sur la ligne de foulée.
Balancement organique ou des organes.