banlieusarde

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Étymologie

(1900) Dérivé de banlieue, avec le suffixe -arde.

Nom commun

Singulier Pluriel
banlieusarde banlieusardes
\bɑ̃.ljø.zaʁd\

banlieusarde \bɑ̃.ljø.zaʁd\ féminin (pour un homme, on dit : banlieusard)

  1. Habitante d’une banlieue.
    • J’avais choisi d’être candidate à Paris. Je n’ai pas cherché de point de chute. Pour moi, Paris, c’était naturel. Ma seconde ville en somme. J’étais parisienne avant l’heure. Une banlieusarde comme des millions d’autres qui étudient ou travaillent à Paris. — (Cécile Duflot, De l’intérieur. Voyage au pays de la désillusion, Paris, Fayard, 2014).
    • Marginale, dégingandée, plate comme une planche à pain, la jeune banlieusarde du New Jersey en avait vu de toutes les couleurs. — (Sarai Walker, (In)visible, traduit de l’anglais américain par Alexandre Guégan, Gallimard, 2017, pages 35-36.)

Traductions

Forme d’adjectif

Singulier Pluriel
Masculin banlieusard
\bɑ̃.ljø.zaʁ\

banlieusards
\bɑ̃.ljø.zaʁ\
Féminin banlieusarde
\bɑ̃.ljø.zaʁd\
banlieusardes
\bɑ̃.ljø.zaʁd\

banlieusarde \bɑ̃.ljø.zaʁd\

  1. Féminin singulier de banlieusard.
    • Certes, au courant de ma vie citadine, banlieusarde et départementale, j'ai vu des gens bien crottés. — (Alphonse Allais, Pas de bile ! : (oeuvres anthumes), 1893)
    • Poissy, avec ses pêcheurs à la ligne, Villennes et son Sophora aux vastes ramures éployées sur les tables du restaurant, forment l'extrême frontière, de ce côté, de la zone banlieusarde, hantée, le dimanche, de bandes tapageuses et pillardes de Parisiens lâchés. — (Edmond Lepelletier, Émile Zola : sa vie, son oeuvre, 1908)
    • Regardé aussi les immensités banlieusardes, si tristes, surtout en hiver. Quel cafard j'aurais si j'étais obligé d'habiter là. — (Jehan Rictus, Journal quotidien, cahier 133, p. 129, 6 décembre 1927)

Prononciation