Bonjour, vous êtes venu ici pour chercher la signification du mot barbet. Dans DICTIOUS, vous trouverez non seulement toutes les significations du dictionnaire pour le mot barbet, mais vous apprendrez également son étymologie, ses caractéristiques et comment dire barbet au singulier et au pluriel. Tout ce que vous devez savoir sur le mot barbet est ici. La définition du mot barbet vous aidera à être plus précis et correct lorsque vous parlerez ou écrirez vos textes. Connaître la définition debarbet, ainsi que celles d'autres mots, enrichit votre vocabulaire et vous fournit des ressources linguistiques plus nombreuses et de meilleure qualité.
(Nom 1) (fin XIIIe siècle)[1] Dérivé de barbe, avec le suffixe -et, en ancien français barbez. « Buffon pense que le barbet a été ainsi nommé parce qu'il vient de Barbarie ; mais il est plus probable que ce chien a été dit barbet à cause d'une comparaison de ses poils avec la barbe. L'italien dit barbino[2]. »
(Nom 2) (1544)[1] Dérivé de barbe, avec le suffixe -et[2][1], du nom de Barbes qu’ils donnaient eux-mêmes à leurs prêtres parce qu’ils portaient la barbe longue. Une autre explication citée par Littré[1] « L'usage fit que les pasteurs de ce peuple furent communement appelés barbes, nom piedmontois, signifiant en françois « oncle » ; et de ce nom est venu qu'en Piedmont les papistes appeloyent communement barbets ceux qui reconnoissoyent les barbes pour pasteurs ».
(Zoologie) Race de chien d’eau, originaire de France, à poil long, laineux et frisé, à robe unicolore.
Le barbet est l’ancêtre du caniche et de griffons.
Il m’est arrivé, madame, répondit Long, en se secouant comme un barbet mouillé, que ce sol de glace a cédé sous moi et que j’ai pris un bain forcé.— (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
« Et je lève ma coupe… » Mais il la leva d’un geste si incertain que tout le Saint-Péray mousseux coula sur la tête de Lesueur, lequel s’ébroua en éternuant comme un barbet sous un seau d’eau.— (Jules Romains, Les Copains, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 190)
C'est lorsque la lumière décline que la pêche au rougets de roche s'avère la plus fructueuse. L'Empereur par excellence de la Méditerranée est un trésor incomparable. Tellement plus noble que les autres variétés comme la galinette, le barbet ou encore le grondin.— (Geoffroy Poësson (chef étoilé) – Le rouget cette « bécasse de mer »- Le Point No 2245, 17 septembre 2015))
Notes
En biologie, le genre, premier mot du nom binominal et les autres noms scientifiques (en latin) prennent toujours une majuscule. Par exemple, pour l’être humain moderne : Homo sapiens, famille : Hominidae. Quand ils utilisent des noms en français, ainsi que dans d’autres langues, les naturalistes mettent fréquemment une majuscule aux noms de taxons supérieurs à l’espèce (par exemple : les Hominidés, ou les hominidés). Un nom vernaculaire ne prend pas de majuscule, mais on peut en mettre une quand on veut signifier que l’on parle non pas d’individus, mais de l’espèce (au sens du couple genre-espèce), du genre seul, de la famille, de l’ordre, etc.
Contrebandier ou bandit qui habite les Alpes et les Pyrénées.
Le Piémontais Orsino, ancien chef de barbets.— (F. Vidocq, Mémoires de Vidocq, t. 2, 1828-29)
(Histoire) Dans le comté de Nice, à la fin du dix-huitième siècle, partisan qui menait une guerre de détail contre les armées françaises.
L’État de Gênes était rempli de petits fiefs relevant de l’Empire. Les seigneurs génois revêtus de ces fiefs réunissaient les déserteurs, les bandits, les prisonniers autrichiens qui avaient réussi à s’échapper, les soldats piémontais qu’on avait licenciés, et formaient des bandes de partisans connus sous le nom de barbets. Ils infestaient l’Apennin par où l’armée française était entrée ; ils arrêtaient les courriers, pillaient nos convois, massacraient les détachements français quand ils n’étaient pas assez nombreux pour se défendre, et répandaient l’inquiétude sur la route de France.— (Adolphe Thiers, Histoire de la Révolution française, tome VII, livre XXXIII, Furne et Cie éditeurs, Paris, 1846, page 178)
Ces années de troubles marquèrent durablement les mémoires : tout au long du XIXe siècle, les récits des atrocités passées donnent naissance à une riche tradition orale, qui permet aux barbets de prendre place, aux côtés des Sarrasins et de la reine Jeanne, dans le légendaire du pays niçois. Ils acquièrent bien vite leurs lieux de mémoire, comme le célèbre « saut des Français » de Duranus, où, selon la tradition, les barbets auraient jeté vivants des soldats républicains, du haut d’un précipice de plus de 300 mètres. À la différence des irréguliers contre-révolutionnaires d’outre-Var, toujours perçus comme des brigands sanguinaires, les barbets acquièrent au cours de la seconde moitié du XIXe siècle une image de plus en plus positive, peut-être en réaction à l’annexion française de 1860. — (Volume IV de l’Encyclopædia Niciensis : Dictionnaire historique et biographique du comté de Nice, sous la direction de Ralph Schor, Serre, 2002, 412 p., ISBN2-86410-366-4 : voir page 40 colonne 2 in l’article Barbets (pages 39 à 41) signé par Laurent Ripart.)