barbouillerie

(Date à préciser) Dérivé de barbouiller, avec le suffixe -erie.

barbouillerie \baʁ.buj.ʁi\ féminin

1. État de ce qui est barbouillé.
   • Depuis neuf mois maintenant, les Russes se déchaînent sur les murs de Paris avec des graffitis inspirés par l’actualité. En octobre, c’étaient des étoiles de David ; en mars, la « chute possible de balcons » pendant la cérémonie des JO ; en mai, des mains rouges étaient apparues sur le Mémorial de la Shoah ; et, en juin, des cercueils devant la tour Eiffel, certains agrémentés d’ailes de Mirage. Des barbouilleries qui, au sommet de l’État, embarrassent. — (Odile Benyahia-Kouider et Christophe Labbé, « Poutine toujours en campagne contre Macron », Le Canard enchaîné, n^o 5409, 10 juillet 2024, p. 3)
2. Attirail utilisé pour barbouiller ; lieu qui sert à ce qu'on y barbouille.
   • C'est dans l'atelier d'Auguste Renoir que la salle de maquillages fut installée. J'en étais un peu gêné. Toute cette barbouillerie à la place même où le peintre avait composé ses plus belles toiles, cela me semblait sacrilège. — (Paul Meurisse, Les Éperons de la liberté, chapitre 19, Éditions Robert Laffont, coll. « À jeu découvert », Paris, 1979, page 273)
3. Commencement de fâcherie ; légère fâcherie.

• La prononciation \baʁ.buj.ʁi\ rime avec les mots qui finissent en \ʁi\.

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