bel étage \bɛ.l‿e.taʒ\ masculin
ATTIQUE, (Architecture) étage peu élevé qui sert à couronner & exhausser un bel étage.— (Table analytique et raisonnée des matières contenues dans les XXXIX volumes in-quarto du Dictionnaire des sciences, des arts et des métiers, tome premier (A-CH), Amable Leroy, Libraire, Lyon, 1780)
Au premier, c’est-à-dire au « bel étage », se trouve encore la salle des fêtes, énorme comme celle des banquets peints— (Émile de Laveleye, Nouvelles lettres d’Italie, 1884, page 134)
Le rez-de-chaussée est en granit rouge et le bel étage est entièrement revêtu de marbre gris de Sibérie.— (Louis Réau, Saint-Pétersbourg, 1913, page 49)
Revenu sur place, Michel-Charles constate que le jusant de la foule a franchi le perron : une cohue débraillée emplit le rez-de-chaussée et le bel étage.— (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 170)
L’hôtel de la prieure, qui ressemble beaucoup à l’hôtel Jacquet de Chalonnay édifié par l’architecte dans la même ville, ou encore à certaines parties de l’Abbaye-aux-Bois à Paris, est une construction de neuf travées comportant rez-de-chaussée, bel étage, second étage et combles.— (Jeanne Pronteau, Edme Verniquet, 1727–1804 : architecte et auteur du « grand plan de Paris » (1785–1781), Commission des travaux historiques, Sous-commission de recherches d’histoire municipale contemporaine, 1986)
Au fond de cette cour s’élevait la maison, qui comportait un rez-de-chaussée, bâti sur cave, et le bel étage.— (Martine Constans, Jardiner à Paris : au temps des rois, 2003)
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