bergerade

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bergerade \bɛʁ.ʒə.ʁad\ féminin

1. (Art) Œuvre représentant des scènes de bergers.
   • Ursus, au besoin, fabriquait des comédies qu’il jouait à peu près ; cela aide à vendre les drogues. Il avait, entre autres œuvres, composé une bergerade héroïque en l’honneur du chevalier Hugh Middleton qui, en 1608, apporta à Londres une rivière. — (Victor Hugo, L'Homme qui rit, 1869, édition 1907, première partie)
   • J’aime ces bergerades de lions dans lesquelles il se complaît. Je n’ai jamais bien su si c’était un belluaire qui plastronne dans une cage aux moutons ou un pâtre qui promène des troupeaux de lions à travers la campagne. — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 257)
2. Vie heureuse mais monotone et sans relief.
   • Et Sauvresy se mit à plaisanter la belle passion d’Hector qui tournait, assurait-il, à la bergerade. — (Emile Gaboriau, Le Crime d’Orcival, 1866, édition 1867, Chapitre XVI)

• Cesseras (France) : écouter « bergerade  »

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• « bergerade », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage