besoins naturels \bə.zwɛ̃ na.ty.ʁɛl\ masculin pluriel
Le maître, c’est alors celui qui jouit du fruit du travail sans travailler lui-même ; en d’autres termes, il voit ses besoins naturels, et même ses moindres désirs, être satisfaits sans pour autant se voir contraint de travailler à les satisfaire. L’esclave, quant à lui, est contraint au travail pour un autre.— (« Le travail est-il pour l’homme un obstacle à la liberté ? », « Révision du bac », Le Monde)
Pour Rousseau, le sauvage originel n’était ni bon ni méchant ; il ne pouvait pas l’être d’ailleurs, tout simplement parce qu’il vivait isolé. Solitaire, cet « animal stupide et borné » avait pour principale préoccupation de satisfaire ses besoins naturels les plus élémentaires.— (Jacques Lecomte, « Ce que la science confirme », Le Monde, 5 juillet 2012)
Un être humain est tellement merveilleusement fait ! Il a des besoins naturels, tangibles, des besoins de survie comme boire et se nourrir. Mais nous avons aussi des besoins immatériels : la culture, la spiritualité, l’esthétique…— (Pierre Rabhi, « Nos cellulaires sont-ils en train de nous asservir? », Le Huffington Post Québec, 16 février 2013)
un élève sur trois refuse d’aller aux toilettes dans son établissement scolaire, tant ces lieux sont peu engageants . La solution proposée est pratique, et c’est préférable dans le domaine prosaïque des besoins naturels : plutôt que d’éviter d’aller aux toilettes, ce qui a de multiples répercussions sur une journée de classe (problèmes de concentration, douleurs, voire infections urinaires), l’enfant emporte dans son cartable un sachet de 10 protections de lunettes jetables , dont il se débarrasse ensuite en tirant la chasse d’eau.— (« Housse que les Lunettes de WC sont propres », Libération, 30 mars 2014)