Singulier | Pluriel |
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biffin | biffins |
\bi.fɛ̃\ |
biffin \bi.fɛ̃\ masculin
— C’est un ancien biffin qui a gagné gros dans le chiffon, qu’il n’a quitté que quand il s’est fait écraser un bras, parce qu’un seul bras n’est pas commode pour courir les poubelles.— (Hector Malot, En famille, 1893)
Les deux édiles demandent davantage d’effectifs policiers en vue de dissuader les biffins du haut de la rue du Faubourg-du-Temple .— (Direct Matin, no 810, 2011, page 7)
La voie qui mène aux puces de Saint-Ouen a accueilli pendant des années un marché clandestin rassemblant jusqu’à 400 à 500 biffins.— (Le Parisien du 21 mars 2017, « Paris : la porte de Montmartre en quête de réhabilitation »)
L’appellation est née au XIXe siècle quand marins, marsouins et bigors, fiers de leur tenue impeccable (dont ils étaient propriétaires), reprochaient aux soldats de l’armée de terre d’être habillés comme des chiffonniers (biffins en argot).— (Wikipédia, article Troupes de Marine)
Maillat entendit un bruit de roues sur les pavés, et au même instant, un petit charreton, poussé par un biffin, débouchait sur sa droite.— (Robert Merle, Week-end à Zuydcoote, 1949, réédition Le Livre de Poche, page 9)
— C’t’un mec qui m’a tossé. Un grand con de sergent biffin qui voulait m’faucher mon pinard… Le fumier !— (Yves Gibeau, Allons z’enfants, 1952)
Je sais qu’hier et avant-hier « Dominique » fut le théâtre d’effroyables carnages. Comment le biffin fait-il pour tenir au milieu d’une boucherie pareille ?— (Marc Bertin, Packet sur Diên Biên Phu, 1991)