Singulier | Pluriel |
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bocédisation | bocédisations |
\bo.se.di.za.sjɔ̃\ |
bocédisation \bo.se.di.za.sjɔ̃\ féminin
Dans plusieurs écoles des Pays-Bas on solfie d'après les syllabes bo, ce, di, ga, lo, ma, ni ; ce système de solmisation, appelé bobisation ou bocédisation, fut inventé en 1547 par Hubert Waelrant, musicien belge ; et c’est à cause de cela qu’on appela cette méthode solmisation belge (solmisatio belgica ou voces belgicæ).— (Peter Lichtenthal, Dictionnaire de musique, traduit et augmenté par Dominique Mondo, tome I, Troupenas, Paris, 1839, page 290)
Il était vraisemblablement de retour en Belgique avant 1547, car il existe une tradition d’après laquelle il aurait établi une école de musique à Anvers, vers cette année, et y aurait enseigné la solmisation par la gamme de sept notes, au moyen des sept syllabes bo, cé, di, ga, lo, ma, ni, abandonnant ainsi la méthode des muances, alors généralement en usage . La méthode attribuée à Waelrant fut appelée bocédisation.— (François-Joseph Fétis, Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique, tome VIII, B. Schott, Mayence, 1844, page 496)
Dans son école d’Anvers, il enseigna une nouvelle méthode de solmisation par les syllabes bo, cé, di, ga, la, ma, ni, que ses élèves répandirent en Flandre, où elle reçut le nom de bocédisation, et aussi de voces belgicæ.— (Ernest David, Mathis Lussy, Histoire de la notation musicale depuis ses origines, Imprimerie Nationale, Paris, 1882, page 128)
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