Le bois de brésil est un bois tinctorial rouge utilisé en Occident à la période médiévale et au XVIe siècle non seulement pour la teinture des étoffes, mais aussi en peinture, en particulier en enluminure, comme l'ont montré des analyses physico-chimiques récentes. Durant le Moyen Âge, ce matériau provient d'Asie, puis, à partir de la fin du XVe siècle, d'Amérique latine.— (Anne Servais, Des Indes à l'Europe, 2020)
On appelle brésillet ou bois de la Jamaïque , une sorte de bois de brésil la moins estimée de toutes, et qui nous vient des Antilles.— (Jean-Charles Laveaux, Nouveau dictionnaire de la langue française, tome 1, éd. Deterville, 1828.)
Le bois de Brésil n'a pas tiré son nom de la province du Brésil, mais la province a tiré son nom de celui du bois— (Pierre-Daniel Huet, évêque d’Avranches, 1710)
On désigne sous le nom de bois rouge ou de bois de Brésil, plusieurs espèces de bois tinctoriaux du genre Casalpina. La meilleure espèce est le bois de Fernambouc fourni par le Casalpina brasiliensis ou crista qui est brun-jaune extérieurement et rouge clair intérieurement.— (Johann Rudolf von Wagner (traduit par L. Gautier), Nouveau traité de chimie industrielle, éd. Savy, 1873)
Les bois de Brésil ou brésillets sont ainsi nommés, parce que c'est le Brésil qui nous les a d'abord fournis. Celui dont on fait la plus grande consommation est le bois de Fernambouc , ainsi nommé parce qu'il vient de la ville de Fernambouc.— (Charles Henri Barlet, Géographie industrielle et commerciale de la Belgique, éd. Van Velsen, Malines 1858.)
Le bois jaune (bois de Brésil jaune, bois de Cuba, vieux fustic) est le bois de murier des teinturiers (Morus tinctoria, Maclura aurantiaca) .— (Johann Rudolf von Wagner (traduit par L. Gautier), Nouveau traité de chimie industrielle, éd. Savy, 1873)
Invariable |
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bois de Brésil \bwa də bʁe.zil\ ou \bwa dbʁe.zil\ |
bois de Brésil \bwa də bʁe.zil\ ou \bwa dbʁe.zil\ masculin
Les forêts renferment des palmiers, du bois de Brésil, de campêche, des arbres à encens, à manne et à copal; des cochenillers, des plantes médicinales, telles que séné, rhubarbe , etc.— (« Goyaz, Goyas ou Goyazes », dans le Grand dictionnaire de géographie universelle, ancienne et moderne, par M. Bescherelle ainé et M. G. Devars, nouvelle édition, tome 3 (G-M), Paris : Librairie illustrée de A. Courcier, 1863, p. 121)