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bon an, mal an \bɔ.n‿ɑ̃ ma.l‿ɑ̃\ |
bon an, mal an \bɔ.n‿ɑ̃ ma.l‿ɑ̃\
Tout au plus, le chapitre dispose-t-il d’une vague pécune qu’il partage entre ceux auxquels on ne confie aucun emploi, ce qui leur fournit, bon an, mal an, par tête, une somme d’environ trois cents francs et c’est tout.— (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
Le fait est que, bon an, mal an, Garrote avait eu le temps de parcourir sur les galères du roi la côte de Barbarie et les îles d'Orient, dévastant les terres des infidèles, pillant leurs caramousals et leurs navires de guerre.— (Arturo Pérez-Reverte, Les Aventures du Capitaine Alatriste, vol.3 : Le Soleil de Breda, Seuil, 2013, chapitre 7)
Bon an, mal an, parce qu’ils ne se retrouvent ni dans le discours ni dans l’action politique traditionnelle et qu’ils ne se sentent pas écoutés, des légions de femmes et d’hommes viennent agrandir le bassin des désillusionnés et des orphelins de la politique.— (Maka Kotto, La leçon américaine, Le Journal de Québec, 18 janvier 2021)