bordel à cul de pompe à merde \bɔʁ.dɛ.l‿a ky də pɔ̃.p‿a mɛʁd\
Sur le trottoir du square Bresson, Cadeau dit à Dutheil :— (Christian Bernadac, Djebel Tour, Éditions Albin Michel, 1992)
— Ces jurons, c'est un genre qu'il se donne. La preuve, on ne dit pas « putain de pompe à merde » mais « bordel à cul de pompe à merde ».
— J'apprécie la nuance.
Couchés sur la piste, ils se firent panser, avec une piqûre de morphine. Plein le cul, merde de merde, vivement la quille ! 60 au jus pour la 58. Y' en a marre. La quille bordel à cul de pompe à merde !— (Marcel Petitjean, Noir 3 ne répond plus: récits et témoignages du commando 44 où s'illustrèrent pendant la guerre d'Algérie les appelés du contingent et les harkis, Éditions Godefroy de Bouillon, 2003, p. 196)
Un avion s'encastre sous mes yeux dans l'une des tours, alors que la seconde ayant subi le même sort est déjà en feu. Bordel à cul de pompe à merde ! J'y crois pas...— (Eric Thauvin, Week-end à Gardez - Afganistan, Éditions Le Manuscrit, 2003, p. 9)
À ce moment-là, l’Archiduc lâcha un juron qui me fit sursauter.— (Alain Mohrmann, Et Miles Davis souffle dans sa trompette, Éditions Publibook, 2001, chap. 13)
— Bordel à cul de pompe à merde ! Je n’arrive pas à la joindre ! C’est pas normal ! Y faut y aller !