Singulier | Pluriel | |
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Masculin et féminin |
bordeluche | bordeluches |
\bɔʁ.də.lyʃ\ |
bordeluche \bɔʁ.də.lyʃ\
— Maubert, comme la place ! Ça s'est trouvé comme ça, mais je suis bordeluche, tu t'en es rendu compte. Et toi : Baleston, hé ? Oh, je suis au parfum, tu penses : c'est toi qui as buté le manouche sur les Quinconces ; .— (Jean Mordreuc, La condamnation, Éditions L'Amitié par le Livre, 1961, chap. 16)
Singulier | Pluriel |
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bordeluche | bordeluches |
\bɔʁ.də.lyʃ\ |
bordeluche \bɔʁ.də.lyʃ\ masculin
La seule entorse prolongée que l'on puisse évoquer à cet égard est la diffusion sous les auspices de Guy Suire, au milieu des années quatre-vingt, d'une émission hebdomadaire faisant place au "bordeluche", que l'on peut qualifier de français régional ou de francitan bordelais. "Entre la messe et le Chabrot", émission mettant le "bordeluche" en situation burlesque, a tenu l'antenne une saison, mais ce programme semble depuis longtemps oubliée à la station publique bordelaise qui n'en a pas conservé trace.— (Jean-Jacques Cheval, « Médias audiovisuels français et langues régionales minorisées contexte national et exemples aquitains », dans Langues d’Aquitaine : Dynamiques institutionnelles et patrimoine linguistique, sous la direction d'Alain Viaut & Jean-Jacques Cheval, Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine, 1996, note no 51, p. 211)
Parfois, on parle le bordeluche sans le savoir. Par exemple lorsqu’on demande un « guingasson » (clou de tapissier) chez le quincailler et que ce « pimpoy » n’en a pas.— (Denis Lherm, « Que reste-t-il du bordeluche ? », le 28/09/2011, sur le site du journal Sud Ouest (www.sudouest.fr))