bouclier laurentien \bu.kli.je lɔ.ʁɑ̃.sjɛ̃\ masculin singulier
Il nous renvoie aussi à un lieu géographique, celui où se déroule l'action du roman : la taïga québécoise, « ce pays plat à sols d'eskers du bouclier laurentien, là où rien n'arrête les regards, où l'oeil se faufile entre les arbres rares pour atteindre des horizons mal définis que surplombent des cieux mauves, plaqués à la spatule au-dessus des tells et des moraines, des cieux gris et blancs que des enfants auraient barbouillés à la gouache ».— (Le Devoir, 4 octobre 2003)
Personne ne se vantait d’habiter à Saint-Colomban il y a 20 ans. Surtout pas les ados qui débarquaient à l’École polyvalente Saint-Jérôme, à une demi-heure de bus de chez eux. « On se faisait écœurer solidement ! Ça voulait dire que t’étais pauvre et que tu venais d’un trou où les autobus restaient pris dans la neige », se rappelle Xavier-Antoine Lalande, le maire de cette municipalité installée au pied du bouclier laurentien, où profitent l’érable rouge, le pin blanc et le peuplier baumier.— (L'Actualité, 6 novembre 2019)
→ voir bouclier, Saint-Laurent et Laurentie