Bonjour, vous êtes venu ici pour chercher la signification du mot bougeotte. Dans DICTIOUS, vous trouverez non seulement toutes les significations du dictionnaire pour le mot bougeotte, mais vous apprendrez également son étymologie, ses caractéristiques et comment dire bougeotte au singulier et au pluriel. Tout ce que vous devez savoir sur le mot bougeotte est ici. La définition du mot bougeotte vous aidera à être plus précis et correct lorsque vous parlerez ou écrirez vos textes. Connaître la définition debougeotte, ainsi que celles d'autres mots, enrichit votre vocabulaire et vous fournit des ressources linguistiques plus nombreuses et de meilleure qualité.
Jusqu'à la fin du XIXe siècle, la bougeotte désigne le boulin ou trou du colombier, c'est-à-dire la cavité dans laquelle le pigeon fait son nid. En 1906, le romancier et académicien Jules Claretie définit la bougeotte comme une nouvelle maladie, alors jugée saisonnière, qui se répand dans la société moderne française et particulièrement parisienne, dès les premiers beaux jours du printemps, et qui se caractérise par une fuite régulière de la capitale d'une part significative de sa population[1].
Roland avait, depuis le berceau, ce que nos grands-mères appelaient le diable au corps, ce que nous appellerions nous la bougeotte névrotique, un besoin viscéral de se frotter à tous les interdits.— ('Francis Renaud, Justice pour le juge Renaud : Victime du gang des lyonnais ?, Éditions du Rocher, 2011, chap. 8)
On disait les Français casaniers, aujourd’hui, ils ont la bougeotte.
Ainsi commençait le plus inutile, le plus absurde périple. Banal ou pittoresque, l’horizon n’avait aux yeux d’Arthur qu’une seule vertu : celle du changement. Il ne savait pas voyager : il se déplaçait. Il obéissait, dans l’état de mouvement, à la loi d’inertie. Pas le moindre goût de la découverte, qui fait l’explorateur, ni de la flânerie, qui fait le touriste ; mais celui de la bougeotte. Une seule province d’élection : celle où il n’était pas.— (Hervé Bazin, La tête contre les murs, 1949, Le livre de poche, éd. 1964, p. 252)