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Le boy, un bécon d'une douzaine d'années, attend patiemment, accroupi, la volonté du Céleste ; seuls ses yeux de singe ont salué l'arrivée de Wong-Truch d'un indéfinissable sourire.— (Émilien Soït, Orient, amour, poison et rêve, Éditions Art et travail, 1912, page 43)
Aucun luxe, au contraire, une bonhomie spécifiquement belge, un certain laisser-aller même et, à l'encontre du Soudan anglais, des boys familiers, vêtus de blanc, qui vous souriaient de toutes leurs dents.— (Georges Simenon, Le Blanc à lunettes, chapitre VI, Gallimard, 1937)
Un boy l’attendait à côté du chauffeur, un merle dans une grande cage dorée sur ses genoux.— (André Malraux, La condition humaine, 1946, réédition Folio Plus Classiques, 2019, page 207)
— J’ai compris, m’écriai-je. Marie-Jeanne torture ses poursuivants, comme le boy le colon. Cordélia protesta violemment. Jusqu’à nouvel ordre, c’est le colon qui bat le boy. — C’est pourquoi, quand les circonstances permettent au boy de frapper à son tour le colon, il perd tout contrôle. Il a trop d’humiliations à venger. Il danse autour de l’agonisant, comme moi autour du serpent.— (Roger Vailland, 325.000 francs, 1954, réédition Le Livre de Poche, page 131)
Déjà les boys et les danseuses faisaient la haie en chantant un chœur tonitruant et en tortillant des gambettes…— (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre I, Série noire, Gallimard, 1956, page 12)
Avec le sens initial de « serviteur », de l’ancien français embuié (« enchainé »)[1], de embuier (« enchainer, mettre dans les fers »), et plus avant, de buie (« lien, chaine, fers »).
Avec le sens (postérieur à celui de « serviteur ») de « enfant de sexe mâle », apparenté[1] au néerlandais boef (« chenapan »), lui-même à l’allemand Bube (« garçon, valet ») et donc à babe.
Pour le lien sémantique entre « garçon » et « serviteur », comparer avec le polonais otrok (« enfant, serviteur »), l’ancien français page, le grec παῖς, paîs (« enfant, serviteur »).