braderie

De brader avec le suffixe -erie.

braderie \bʁa.dʁi\ féminin

1. (France) (Belgique) Marché occasionnel souvent dans la rue où les particuliers et les professionnels vendent ce qu’ils veulent. (Surtout usité dans le nord de la France et en Belgique).
   • C’était il y a peu d’années encore, une vaste kermesse, un grand marché de campagne, une braderie villageoise. — (Morand, Bucarest, 1935)
   • La dénomination de nombreuses braderies et « foires à tout » joue la carte de la transparence : on sait qu'on trouvera, sortis des greniers, plus d'objets de peu de valeur et de nanars que de meubles de style et autres antiquités de prestige ., — (« Vocabulaire : Les mots de la chine », dans Lire, n^o 226-231, éd. Lire Magazine, 1994, page 119)
   • Impressionnant ! Tous les ans, le second week-end d'août, c'est le grand bric à brac de Mézilles. Soit le deuxième plus important de France après la grande braderie de Lille. — (Petit Futé Yonne 2012, p.26)
2. Action de brader, cession à l’encan, gaspillage.
   • la grande braderie de l'héritage Mitterrand.

• vide-greniers
• bric-à-brac
• brocante (qui évoque plus les professionnels)
• foire à tout
• vente de garage (Canada)

• France (Vosges) : écouter « braderie  »
• France (Lyon) : écouter « braderie  »

→ Modifier la liste d’anagrammes

• braderie sur l’encyclopédie Wikipédia

• « braderie », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage

De même formation que le français moderne, voyez la section étymologique de brader pour le sens.

braderie *\Prononciation ?\ masculin

1. Rôtisserie.
   • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)

• bradeur, rôtisseur

• Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IX^e au XV^e siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage