Singulier | Pluriel |
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bravacherie | bravacheries |
\bʁa.vaʃ.ʁi\ |
bravacherie \bʁa.vaʃ.ʁi\ féminin
La cour tantôt cédant, tantôt voulant résister, mélange d’entêtement et de faiblesse, de bravacherie et de peur, se laisse morguer par Mirabeau qui demande l’éloignement des troupes, et elle ne consent pas à les éloigner : elle accepte l’affront et n’en détruit pas la cause.— (François-René de Chateaubriand, Mémoires d’outre-tombe, Penaud frères, t. 1, 1849, p. 53)
On pardonne volontiers à Cyrano les bravacheries et les fanfaronnades dont ces pages sont remplies, parce qu’on sait que ce n’était pas des mensonges, et qu’il se battait dans ses lettres comme il se serait battu en champ clos.— (Victor Fournel, La Littérature indépendante et les écrivains oubliés, Didier, 1862, p. 66)
Nous avons une bravacherie de paroles qui, transportée dans la haute politique, entraîne aux conséquences les plus fâcheuses. On a forcé plus d’une fois un homme d’État, sous prétexte de franchise et de courage, à aller au-delà de sa pensée, de sa volonté et de sa conscience.— (Auguste Barbier, Quelques Réflexions d’un Français humoriste sur son pays dans Œuvres posthumes, t. 3, L. Sauvaitre, 1888, p. 291)