burgauté

(XIX^e siècle) Dérivé de burgau, avec le suffixe -é, avec une consonne d’appui.

burgauté \byʁ.ɡo.te\ masculin

1. (Ameublement) Incrusté de nacre.
   • Un corps de tiroir en laque burgauté. Un coffret, forme arrondie, en laque burgauté. — (Catalogue de beaux tableaux anciens et modernes, dessins, aquarelles et estampes ; curiosités, marbres, bronzes, terres cuites, mosaïques, ivoires et bois sculptés ; porcelaine de Chine et céladon ; bijoux, médailles, meubles et autres objets, dont la vente aura lieu, par suite de son décès, les mardi 2 avril 1839, et jours suivans , Bonnefons, Paris, 1839, page 21)
   • Les tiroirs furetés, les cabinets d’ébène burgauté parcourus , le lit tout en dentelles blanches l’attira et, avec le plaisir et le pressentiment d’une profanation , elle entra dans ce lit où tant de fois, la chair rébellionée avait été vaincue. — (Joséphin Péladan, Le Vice suprême, Librairie des auteurs modernes, Paris, 1884, page 32)
   • Dans la décoration, le coquillage des mers d’orient « le burgau » donne naissance aux meubles burgautés, c’est-à-dire incrustés de manière à former des motifs décoratifs. — (Le décor burgauté: marqueterie de nacre, proantic.com, 18 mars 2011)

• laque burgauté

• « burgauté », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage