Singulier | Pluriel |
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burgraviat | burgraviats |
\byʁ.ɡʁa.vja\ |
burgraviat \byʁ.ɡʁa.vja\ masculin
On disait, mais à coup sûr il s’agissait d’un racontar, qu’un paladin du nom d’Alaric, vassal du Grand Clodion, à qui un poil trop abondant avait valu Samson pour surnom, offrit, un jour, à la convocation du ban, alors qu’on avait bu pas mal d’hanaps, offrit, disions-nous, son burgraviat assorti d’un important doit banal à qui saurait mugir un son dans son cor (tout ça arrivant, pour sûr, au fond d’un bois !). un galopin, un garçon maigrichonnant, un manant, un vilain sans blason, tint la provocation : il s’approcha, saisit l’olifant, souffla, à l’instar d’un Zurichois jouant son raz favori, produisant un son tout a fait pur, mais si aigu qu’Alaric y pauma son tympan.— (Georges Perec, La Disparition, Gallimard, Paris, 1969)
Le burgraviat, cessant d’être, comme il l’était au début du siècle, un simple titre reconnu parfois au haut justicier, serait devenu un office épiscopal chargé des fonctions de police.— (Philippe Dollinger, Pages d’histoire: France et Allemagne médiévales : Alsace, 1977)