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En 1096, le pape Urbain II vint à Carcassonne pour rétablir la paix entre Bernard Aton et les bourgeois qui s’étaient révoltés contre lui et il bénit l’église cathédrale (Saint-Nazaire),.— (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
Bénir une église, une chapelle, des ornements d’église, une pierre d’autel, des fonts, un cierge, etc.
De nombreuses pirogues, qui venaient d'être construites, furent bénies par le missionnaire en présence d'une partie de la population.— (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
Seulement on remarqua avec étonnement qu’à l’heure de l’agonie, au lieu que ce fût la mourante qui bénît les enfants, ce furent les enfants qui bénirent la mourante, et qu’ils eurent l’air de lui pardonner d’avance sur la terre une faute dont elle allait sans doute recevoir l’absolution dans le ciel.— (Alexandre Dumas, Othon l’archer (1839))
Bénir son conjoint, c'est dire du bien de lui, lui souhaiter tout le bonheur qu'il espère, et œuvrer pour cela.— (Robert Henckes, Au rendez-vous de Cana, éditions Fidélité, Namur, 1999, p. 124)
, il serait béni du pauvre dont le pain coûterait alors moins cher, et celui que bénissent les pauvres est béni de Dieu !— (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
"Votre nom, madame ! Votre nom, que pas un jour ne se passe où je ne le bénisse au fond de mon cœur !"— (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
Des coteaux d’Arbois, de Poligny et de Salins, descendait, chaque automne, avec les cuves pleines, le beau vin couleur peau d’oignon, jailli des grappes de poulsard, et les vignerons à rouge trogne bénissaient le Seigneur dont le bon soleil gorgeait de vie les pampres vigoureux et emplissait leurs futailles.— (Louis Pergaud, La Disparition mystérieuse, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
À Soissons, la fameuse nuit où les autres nous bénissaient... Quelle dégringolade !... une décoction de petit pois. On cherchait le piston partout. Pas de piston. Inconnu le piston. On l’a retrouvé, à la fin, dans une cave, plié en deux... une loque.— (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, pages 13-14)
Notes
Le verbe bénir, bien que régulier dans ses conjugaisons usuelles, a deux participes passés distincts (tous les deux accordables en genre et en nombre car le verbe est transitif) selon le contexte :
Le pain et le vin ont été bénits par le prêtre. (forme passive avec l’auxiliaire être).
Eau bénite.
Vin bénit.
Pain bénit.
Cierge bénit.
Médaille bénite.
Les drapeaux ont été bénits.
béni, bénie, bénis, bénies : employé soit avec l’auxiliaire avoir (à la forme active), soit en tant qu’adjectif verbal pour attribuer les autres significations du verbe et qui s’emploie surtout en parlant des personnes.
Le pain et le vin que le prêtre a bénis furent déposés sur l’autel. (forme active avec l’auxiliaire avoir)