cœnesthésique

De cœnesthésie, avec le suffixe -ique.

cœnesthésique \Prononciation ?\ masculin et féminin identiques

1. Relatif à la cœnesthésie (encore orthographiée cénesthésie).
   • Dédain de l'intelligence et horreur de la logique, retour à la sensibilité, non pas sentimentale et romantique, mais cœnesthésique et organique, prédominance de la vie matérielle sur la vie morale et conception sociale de l'individu, volonté enfin de ne présenter des choses et des êtres qu'un aspect sommaire, comme caricatural, s'en tenant à ce qu'ils appellent eux-mêmes une « schématisation » ? — (Gaston Rageot, L'homme standard, chapitre III ; Librairie Plon, Paris, 1928, p. 94)
   • C'est un peu comme Drames, que Philippe Sollers publiait en 1965 : non pas un roman, mais les sensations cœnesthésiques du romancier qui se tourne et se retourne dans son lit avant d'écrire un roman. — (R.-M. Albérès, Le roman d'aujourd'hui, chapitre XIII ; Éditions Albin Michel, Paris, 1970, page 223)

• cénesthésique