c’est Byzance

Bonjour, vous êtes venu ici pour chercher la signification du mot c’est Byzance. Dans DICTIOUS, vous trouverez non seulement toutes les significations du dictionnaire pour le mot c’est Byzance, mais vous apprendrez également son étymologie, ses caractéristiques et comment dire c’est Byzance au singulier et au pluriel. Tout ce que vous devez savoir sur le mot c’est Byzance est ici. La définition du mot c’est Byzance vous aidera à être plus précis et correct lorsque vous parlerez ou écrirez vos textes. Connaître la définition dec’est Byzance, ainsi que celles d'autres mots, enrichit votre vocabulaire et vous fournit des ressources linguistiques plus nombreuses et de meilleure qualité.

Étymologie

(1942) Par référence à la richesse et à la somptuosité de Byzance (aujourd’hui Istanbul), capitale de l’Empire romain d'Orient. Cette expression est généralement attribuée à une anecdote du monde théâtral rapportée par l’acteur Fernand Trignol dans Pantruche, ou les Mémoires d'un truand (1946)[1], mais Fernand Ledoux l’avait déjà racontée quatre ans auparavant lors d’une conférence devant des étudiants (ce qui pourrait plaider pour son authenticité) :
  • Ainsi au temps du bon mélo, cette gaffe d’un acteur qui, remplaçant au pied levé un camarade, entre en scène et s’écrie devant la somptuosité du décor : « Quel luxe ! Quelle orgie ! » Et de s’avancer soudain vers un acteur déjà en scène et de lui serrer la main en s’écriant : « Mais c’est Byzance ! » Ainsi le singe de La Fontaine prend Le Pirée pour un homme ! — (M. Fernand Ledoux, conférencier de la « Corpo », Comoedia, 17/01/1942, page 4)

Locution interjective

c’est Byzance \s‿ɛ bi.zɑ̃s\ invariable

  1. (Sens figuré) (Souvent ironique) C’est le grand luxe, l’abondance.
    • Côté sièges, rangeoirs, dorures et matelasserie, c’est Byzance. Il y a même pour les soiffards un bar-frigo près de chaque lit et, à portée d'orteil, la salle d'eau qui s’impose. — (Janine Boissard, Au veuf Hilare, Gallimard, 1971, page 112)
    • Une robe longue, des bijoux comme s’il en pleuvait, du noir aux yeux, mais c’est Byzance ! — (Gérard Guégan, La rage au cœur, Champ libre, 1974, page 48)
    • Elle s’en fout, madame Ribaud-Meurette, des gueuletons. Des râpures de carottes, elle en mange à longueur d’année. Un grain de riz, une tranche de concombre : c’est Byzance. — (Alain-Yves Beaujour, Dans campagne tranquille, organisons stages ambiance sympa, Flammarion, 1985, page 91)
    • Quand on est fauchée, un toit c’est Byzance même si la chambre de bonne, sous les combles, a les dimensions d’une cage à lapins, étouffante l’été, glaciale en hiver. — (Ninon De Lapointe, Apaucâline Now, Publibook, 2014, chapitre 10)
    • Des pommes de terre cuites dans le feu, un petit morceau de viande, quelques tomates au sel et c’est Byzance ! — (Christine Rosana, C’est mon Afrique - Et vous allez l’adorer, Éditions Kawa, 2018, page 91)

Traductions

Prononciation

  • France (Lyon) : écouter « c’est Byzance  »
  • France (Vosges) : écouter « c’est Byzance  »

Références

  1. « c’est Byzance » dans la Base historique du vocabulaire français