c’est toute une histoire \se tu.t‿y.n‿is.twaʁ\
Je lui ai installé la télévision. Pour lui, aller au salon, parfois, c'est toute une histoire...— (Pierre Lemaître, Le Serpent majuscule (1985), Albin Michel, 2021, page 45)
Une hospitalisation en psychiatrie en pleine pandémie. « Il n’y avait pas d’activités et ils ne nous parlaient pas, se souvient D. J’avais une chaise d’aisance dans ma chambre. Ils m’ont mis des couches pour la nuit. Je n’en avais pas besoin, mais on me les donnait parce que je ne pouvais pas sortir de ma chambre. Lorsqu’ils venaient changer la chaise d’aisance, ils tempêtaient. Je leur disais : donnez-moi le droit d’aller aux toilettes et vous ne tempêterez plus. Pour prendre une douche, c’était toute une histoire : il fallait être gentille, sinon ils nous refusaient l’aide. »— (Le Devoir, 4 décembre 2020)
Il y avait un camarade, on va dire V., qui avait un certain penchant pour la boisson. Ça lui prenait le soir, uniquement le soir. Mais à l’heure de la sortie, il était déjà gris. Alors souvent le Commandant l’empêchait de venir. C’était toute une histoire. Notre brigade, celle du centre de Santiago, collait le mardi. Chaque mardi, la même chose. V. qui s’approche des voitures, qui crie qu’il veut sortir lui aussi, qui s’accroche à la camionnette et les camarades lui décollent les doigts, et il finit par lâcher prise et reste au milieu de la chaussée.— ([https://journals.openedition.org/conflits//1848?lang=es Cultures et Conflits, printemps 2005)
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