Singulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin | cabotin \ka.bɔ.tɛ̃\ |
cabotins \ka.bɔ.tɛ̃\ |
Féminin | cabotine \ka.bɔ.tin\ |
cabotines \ka.bɔ.tin\ |
cabotin \ka.bɔ.tɛ̃\ masculin
Singulier | Pluriel |
---|---|
cabotin | cabotins |
\ka.bɔ.tɛ̃\ |
cabotin \ka.bɔ.tɛ̃\ masculin (pour une femme, on dit : cabotine)
Il nous vint une troupe de cabotins.
Très épris de théâtre, et pourvu de remarquables dons comiques, il travailla d’abord pour être acteur, se destinant au Théâtre-Français ; mais, dégoûté par les cabotins pontifiants qu’il était obligé de rencontrer, il se fit acteur de mélodrame et parut, dans des pièces de cape et d’épée, sur les scènes de province et de quartier.— (Michel Leiris, L’âge d’homme, 1939, collection Folio, page 76.)
Des cabotins, pour la plupart, cabotins, pantins, plaisantins.— (Eoin Colfer, W.A.R.P., tome 1 : L’Assassin malgré lui, traduit de l’anglais (États-Unis) par Jean-François Ménard, Gallimard Jeunesse, 2015, chap. 3)
Il y avait une hiérarchie chez les artistes. Les chanteurs occupaient le haut de l’affiche, suivis par les comiques, venaient ensuite les danseuses, toujours ravissantes, puis enfin les prestidigitateurs et les dresseurs d’animaux.
Le cabotinage est roi, tellement roi que personne ne peut s’en passer. Les hommes les plus supérieurs sont obligés de devenir cabotins eux-mêmes pour faire triompher leurs meilleures idées. C’est par ce moyen qu’on sépare en deux un continent ; c’est par ce moyen qu’on devient député.— (Les Chroniques de Guy de Maupassant : Enthousiasme et cabotinage, dans Le Gaulois, 19 mai 1881)
Singulier | Pluriel |
---|---|
cabotin | cabotins |
\ka.bɔ.tɛ̃\ |
cabotin \ka.bɔ.tɛ̃\ masculin
« Marionnettes royales… marionnettes ! » criait à pleins poumons cet homme. Il est venu de Castlebar, le chef-lieu du comté de Mayo, ce montreur de cabotins.— (Jules Verne, P’tit Bonhomme, chapitre 1, J. Hetzel et Cie, Paris, Illustrations par Léon Benett, 1891)
Singulier | Pluriel |
---|---|
cabotin | cabotins |
\ka.bɔ.tɛ̃\ |
cabotin \ka.bɔ.tɛ̃\ masculin
Le rapide entre dans la nuit comme dans un tunnel de douze heures et halète pour la franchir. C’est le plus rapide des rapides du soir, c’est une force de la nature, il emporte avec lui comme un orage des germes de toutes les énergies, des boutures de toutes les races. S’il versait sa cargaison dans une plaine, il y naîtrait peut-être une fabuleuse New York avec ses banques, ses cinémas, ses cabotins…— (Antoine de Saint-Exupéry, Églogue, 1923)