café-concert

(Siècle à préciser) De café et concert.

café-concert \ka.fe.kɔ̃.sɛʁ\ masculin

1. (Musique) Salle de concert réunissant dans son enceinte un public qui paie en consommations le plaisir d’entendre des romances, des chansonnettes ou des morceaux d’opéra.
   • De son côté, Larsonneau s’engageait à bâtir, sur ces terrains, pour une somme égale, une salle de café-concert, accompagnée d’un grand jardin. — (Émile Zola, La Curée, 1871)
   • Elle allait chanter dans un café-concert où elle serait décolletée comme ceci, avec un corsage de soie bleue. Maurice voulait acheter un phonographe et faire, tous deux, les fêtes des environs de Paris. — (Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse, 1901, réédition Garnier-Flammarion, page 162)
   • C’était le type même, devenu rare, de la chanteuse légère des cafés-concerts de jadis ! La bouche en cœur. La taille pincée. Le regard provocant. Et ces épaules laiteuses largement dénudées. Cette façon particulière de se dandiner en marchant, de regarder l’interlocuteur comme, des tréteaux, on regarde le public… — (Georges Simenon, Le fou de Bergerac, Fayard, 1932, réédition Le Livre de Poche, page 130)
   • En passant, écoutez les chants qui montent quelquefois des ateliers où les sardinières s'appliquent à la tâche. De vieux cantiques alternent avec les grivoiseries de café-concert. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : Le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)

• cabaret
• café chantant
• café-théâtre
• Caf’-Con’
• caf’conc’, caf’conç, caf’conc
• casino chantant

• France (Vosges) : écouter « café-concert  »

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