Invariable |
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cahin-caha \ka.ɛ̃.ka.a\ |
cahin-caha \ka.ɛ̃.ka.a\ invariable
Hurlant, beuglant, glapissant, tous clopin-clopant, cahin-caha, se ruant vers la lumière, et vautrés dans la fange comme des limaces après la pluie.— (Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1831)
Rien n’est triste dans un duel comme une guimbarde qui s’avance cahin-caha : il ne faut pas arriver en casse-cou, mais il ne faut pas arriver en invalide.— (Hector Malot, La Belle Madame Donis, 1873)
Toute la cour regardait, depuis le fin matin, défiler cahin-caha, clopin-clopant, les bossus, les borgnes, les bigles, les aveugles, les manchots, les bancals, les bancroches, les boiteux, les tortus, les cagneux, les culs-de-jatte.— (Charles Deulin, « Les Trente-Six Rencontres de Jean du Gogué », in Cambrinus et autres Contes, XIXe siècle (1874 ?))
Leur liaison avait continué, roulant cahin-caha à travers des scènes de jalousie, des ruptures, des reprises tendres qui fondaient les nerfs de Pierre, lui ôtaient toute énergie, le laissaient défaillant à l’idée de rompre sa chaîne.— (Émile Moselly, Terres lorraines, 1907)
Au cours des dernières années, les affaires avaient marché cahin-caha, avec une prédisposition romanesque à l’insécurité, dans une petite échoppe délabrée ouvrant sur la Grand’Rue.— (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 43 de l’édition de 1921)
Cahin-caha, après avoir déposé tous ses passagers palestiniens et franchi encore quelques passages difficiles sur une route semée de chicanes, de ralentisseurs et de nids-de-poule, le taxi atteint notre troisième checkpoint, Zatara.— (Anne Brunswic, Bienvenue en Palestine: Chroniques d’une saison à Ramallah, Éditions Actes Sud, 2017)