calomniable

(XVIII^e siècle) Dérivé de calomnier, avec le suffixe -able.

calomniable \ka.lɔm.njabl\

1. Qui peut être calomnié.
   • Il vouloit qu’en prison l’on vous traînât aussi ;
     Le peintre & le poëte ont aisément fourni
     Un prétexte assez vraisemblable ;
     Mais un musicien n’est point calomniable. — (Paul-Philippe Gudin de La Brenellerie, Graves Observations sur les Bonnes Mœurs faites par la Frère Paul, Hermite de Paris, 1779, page 127)
   • Je ne croyais pas, je l’avoue, administrativement parlant notre directeur calomniable, et cependant me voilà atteint et convaincu de l’avoir calomnié. — (La Sentinelle du royaume des Pays-Bas, Bruxelles, 5 février 1826, page 124)
   • Un livre, sitôt publié, devient dépeçable, calomniable, diffamable à merci : son écriture et sa structure, son sens évident et ses motivations cachées, tout est livré aux morsures, griffures, coups de bistouri, aux venimeuses piqûres de tout critique qui - parfois d’avance - n’aime pas ou l’auteur ou le genre ou le thème ou le style. — (Dominique Desanti, Elsa-Aragon : le couple ambigu, Belfond, 1994, page 389)

• incalomniable

• Somain (France) : écouter « calomniable  »

• « calomniable », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage