Singulier | Pluriel |
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camp de concentration | camps de concentration |
\kɑ̃ də kɔ̃.sɑ̃.tʁa.sjɔ̃\ |
camp de concentration \kɑ̃ də kɔ̃.sɑ̃.tʁa.sjɔ̃\ masculin
Ils sont parvenus à fuir, je ne sais comment et échappant aux camps de concentration sont à Malaga.— (Guillaume Apollinaire, Lettre à Madeleine Pagès du 30 juillet 1915)
Maintenant qu’il a rendu le pain noir aux travailleurs, s’il ouvrait les portes des camps de concentration, s’il amnistiait un ou deux millions d’innocents, , quelle grandeur serait la sienne.— (Victor Serge, Portrait de Staline, 1940)
Le travail de ces milliers de condamnés à mort aura pour résultat la création d’un camp de concentration immense, contenant plus de deux cents baraques et quatre fours crématoires (le nombre des détenus de Birkenau a dépassé 100.000 pendant l’été 1944).— (Joseph-Désiré Hafner, Aspects pathologiques du camp de concentration d'Auschwitz-Birkenau, thèse de doctorat de médecine, Faculté de médecine de Paris, soutenue le 14 juin 1946, Imprimerie Union coopérative.)
Dès 1933 donc, Kraus parle longuement des préparatifs de guerre de l’Allemagne nazie, de ses visées expansionnistes, de l’antisémitisme affiché et brutal, de la structure préfasciste de la société allemande, des camps de concentration (le premier, Oranienburg, a été ouvert en février 1933, suivi par celui de Dachau en mars de la même année), des tortures, des exécutions sommaires, des sévices perpétrés contre les femmes accusées de « se commettre » avec des Juifs, de la « détention préventive » comme incarcération arbitraire et sans jugement permettant de mettre rapidement les opposants à l’écart.— (Pierre Deshusses, « En traduisant Dritte Walpurgisnacht », avant-propos du traducteur de Karl Kraus, Troisième Nuit de Walpurgis, Agone, coll. « Banc d’essais », Marseille, 2005, page 9)