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Rien n'éloigne davantage des deux grands vices anglais, le cant et le bashfulness (hypocrisie de moralité et timidité orgueilleuse et souffrante).— (Stendhal, De l'amour, liv. II, chapitre 46)
À tort ou à raison, les Tourangeaux aiment beaucoup à hériter de leurs parents. Or, la doctrine de Saint-Simon y était alors particulièrement prise en haine et vilipendée ; mais comme on prend en haine, comme on vilipende en Touraine, avec un dédain et une supériorité de plaisanterie digne du pays des bons contes et des tours joués aux voisins, esprit qui s’en va de jour en jour devant ce que lord Byron a nommé le cant anglais.— (Honoré de Balzac, L’Illustre Gaudissart, 1832)
En fait de cant, mademoiselle Gillenormand l’aînée eût rendu des points à une miss.— (Victor Hugo, Les Misérables, 1862)
Ce n’était pas qu’elle fût laide, au contraire, mais j’étais accoutumé à la pureté de race, à la finesse du cheval arabe, à la grâce exquise de démarche, à la mignonnerie et à la gentillesse andalouses, et cette figure rectiligne, au regard étamé, à la physionomie morte, aux gestes anguleux, avec sa tenue exacte et méthodique, son parfum de cant et son absence de tout naturel, me produisit un effet comiquement sinistre. Il me sembla que j’étais mis tout à coup en présence du spectre de la civilisation, mon ennemie mortelle.— (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
Bernstein se plaint de l'avocasserie et du cant qui règnent dans la socialdémocratie.— (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, 1908, note de bas de page 64)
Tout-Londres savait, par expérience, que la Banalité aux yeux atones, la Banalité, fille du Cant et de la Tradition, n’est pas sortie du cerveau de Lady Wynham, femme fantasque, ondoyante et reptilienne, née par erreur aux pays des Highlands.— (Maurice Dekobra, La Madone des sleepings, 1925, réédition Le Livre de Poche, page 42)
Lambton n'appartient pas précisément au « cant » de Londres, il a fait un peu tous les métiers, et il a fini par réussir dans la vie, mais c'est un homme honorable tout de même.— (Jean Ray, Harry Dickson, Le Savant invisible, 1934)
François Raynouard, Lexique roman ou Dictionnaire de la langue des troubadours, comparée avec les autres langues de l’Europe latine, 1838–1844 → consulter cet ouvrage
Now, between you and me, I don't want to hang – that's practical; but for all cant, Macfarlane, I was born with a contempt. Hell, God, Devil, right, wrong, sin, crime, and all the old gallery of curiosities – they may frighten boys, but men of the world, like you and me, despise them. — (Robert Louis Stevenson, The Body Snatcher, 1884)
(Abréviation) Mot lu dans le calendrier de Coligny.
Le mot, rapproché du vieil irlandais cétal (chant, récitiation), avec le gallois cathl (chant, poème, hymne), le moyen breton quentel (leçon liturgique), proviendrait de la racine indo-européenne *kan- signifiant « chanter ».
Abréviation de cantlos/gantlos, douzième mois du calendrier gaulois, composé de 29 jours, et dont le nom signifie « mois du chant ». Il correspond aux mois actuels de septembre-octobre.
: Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise : une approche linguistique du vieux-celtique continental, préf. de Pierre-Yves Lambert, Errance, Paris, 2003, 2e édition, ISBN2-87772-237-6 (ISSN 0982-2720), page 104
Léon Fleuriot, « La découverte de nouvelles gloses en vieux-breton », dans Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 1959