| Singulier | Pluriel |
|---|---|
| cantarelle | cantarelles |
| \kɑ̃.ta.ʁɛl\ | |
cantarelle \kɑ̃.ta.ʁɛl\ féminin
'Cantarelle, poiſon dont ſe ſervoient les Borgia.— (Alexander Gordon, La Vie du pape Alexandre VI, et de son fils César Borgia, tome 1, Pierre Mortier, Amsterdam, 1732, traduction de l’anglais)
Valentin, pour faire réuſſir l’exécution de ſon projet infernal, envoïa au Sommelier du Pape qui devoit ſervir au ſouper, quelques bouteilles de vin, où il avoit mis un poiſon qu’on appelle Cantarelle. C’étoit une eſpèce de poudre blanchâtre, qui ressemble en quelque maniere à du ſucre, & dont ils avoient fait l’épreuve ſur un grand nombre de pauvres Innocens qu’ils avoient fait mourir dans un miſerable état. Ce poison étoit des plus ſubtils & n’avoit encore jamais manqué de produire ſon effet qui étoit la mort.— (Alexander Gordon, La Vie du pape Alexandre VI, et de son fils César Borgia, tome 2, Pierre Mortier, Amsterdam, 1732, traduction de l’anglais)
Il y a six flacons de vin d’Espagne. Votre sommelier Matthias y a mis la cantarelle sous mes yeux, et je lui ai recommandé de n’administrer ce mélange qu’à ceux que je lui désignerai. Matthias est un homme de confiance.— (Arthur de Gobineau, La Renaissance, tome Ier, Cesar Borgia, Rome ; Librairie Plon Nourrit et Cie, Paris, 1903, page 229)
CANTARELLE (Entom.) C’est le nom vulgaire par lequel on désigne, dans quelques-uns de nos départements, le proscarabé, dont on se servoit autrefois en médecine, et dont la citation se trouve aussi dans quelques ouvrages de pharmacie et de médecine.— (Dictionnaire des sciences naturelles, vol. 6, Éd. Levrault, 1817, p. 483)