Bonjour, vous êtes venu ici pour chercher la signification du mot
carlovingien. Dans DICTIOUS, vous trouverez non seulement toutes les significations du dictionnaire pour le mot
carlovingien, mais vous apprendrez également son étymologie, ses caractéristiques et comment dire
carlovingien au singulier et au pluriel. Tout ce que vous devez savoir sur le mot
carlovingien est ici. La définition du mot
carlovingien vous aidera à être plus précis et correct lorsque vous parlerez ou écrirez vos textes. Connaître la définition de
carlovingien, ainsi que celles d'autres mots, enrichit votre vocabulaire et vous fournit des ressources linguistiques plus nombreuses et de meilleure qualité.
Étymologie
- (XVIIe siècle) Formé avec le suffixe -ien sur le latin médiéval Karlovingi. Ce dernier a été formé sur le modèle de Merovingi (« Mérovingiens ») avec Carolus (« Charles »), nom de l’empereur Charlemagne.
Nom commun
carlovingien \kaʁ.lɔ.vɛ̃.ʒjɛ̃\ masculin (pour une femme, on dit : carlovingienne)
- (Désuet) (Archaïque, orthographe d’avant 1835) (Histoire) Carolingien.
Quand Noménoé, au IXe siècle, organisa pour la première fois d’une manière un peu régulière cette société d’émigrés à demi sauvages, et créa le duché de Bretagne en réunissant au pays qui parlait breton la marche de Bretagne, établie par les carlovingiens pour contenir les pillards de l’ouest, il sentit le besoin d’étendre à son duché l’organisation religieuse du reste du monde.
— (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, page 14)
Synonymes
Traductions
Adjectif
carlovingien
- (Désuet) (Histoire) Carolingien.
- le sceptre carlovingien se transmit de père en fils durant quatre générations, et l’ambition des papes fut réduite à l’infructueux honneur de donner la couronne et l’onction royale à ces princes héréditaires, déjà revêtus du pouvoir et en possession de leurs états. — (Edward Gibbon, Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain, tome 9, 1819, page 354)
si l’on excepte quelques traits d’un christianisme qui ne manque ni de naïveté ni de grandeur, dans les plus anciennes épopées carlovingiennes, on ne découvre, en général, rien de bien saillant dans la poésie religieuse de la France au moyen-âge.
— (Jean-Jacques Ampère, La Littérature française au moyen-âge, Revue des Deux Mondes, 1839, tome 19)
Synonymes
Traductions
Références