| Singulier | Pluriel |
|---|---|
| carnavalisme | carnavalismes |
| \kaʁ.na.va.lism\ | |
carnavalisme \kaʁ.na.va.lism\ masculin
La dramaturgie au Québec emprunte beaucoup au carnavalisme, puisqu’elle repose sur le renversement et l’annulation de l’antagonisme tragique par l’introduction fréquente dans le récit dramatique de l’élément à caractère ludique.— (Janusz Przychodzen, Vie et mort du théâtre au Québec : introduction à une théâtritude, 2001)
Son approche profonde d’un grand nombre de problèmes essentiels de la science de l’écriture littéraire, énumérons que quelques-uns : le dialoguisme et le carnavalisme du discours littéraire et ainsi de suite, - lui ont attribué le titre du plus grand théoricien de la littérature du XXème siècle.— (Olga Nikitina-Vicat, L’Expression du temps et de l’espace dans le roman de Nathalie Sarraute « Vous les entendez ? », Magistra der Philosophie Diplomarbeit, Université de Vienne, Septembre 2008)
Promouvoir le carnavalisme, c’est introduire de l’irrévérence dans les formes et les discours les plus nobles, subvertir et ridiculiser des récits épiques ou tragiques. La parodie, le travestissement, le chaos, le rire trivial participent de cet esprit festif et souvent méchant.— (Michel Eltchaninoff, Quand les Russes singent les Droits de l’Homme in Philosophie magazine, novembre 2008)