Singulier | Pluriel |
---|---|
castelier | casteliers |
\kas.tə.lje\ |
castelier \kas.tə.lje\ masculin (pour une femme, on dit : castelière) — Note : l'usage du féminin n'est pas avérée.
L'employé ou castelier est le plus souvent un enfant de la balle, un gavroche dont l'enfance s'est passée autour des Guignols et de qui la vocation, compliquée d'un certain lazzaronisme, s'est déclarée de bonne heure.— (La Quinzaine: revue littéraire, artistique et scientifique, 1898, vol. 24, page 80)
Le castelier, ou le guignolard, à votre choix, était un Parigot parigotant, dont le langage « anglais » divertissait énormément les passants et eût certainement paru, à Francis Thompson, encore très inférieur au style de Quincey.— (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/Vingt-neuf mois d’exil, Grasset, réédition Le Livre de Poche, page 507)
Une double orientation, en effet, se fait jour chez les casteliers : d'une part, un alignement sur le jeu du comédien, obtenu en particulier par la substitution des fils aux tringles métalliques ——, puis la multiplication de ces fils, permettant d'actionner doigts, lèvres, paupières, et d'accroître considérablement le naturel de l'expression ; .— (Didier Plassard, L'Acteur en effigie : figures de l'homme artificiel dans le théâtre des avant-gardes historiques, Allemagne, France, Italie, Charleville-Mézières : Institut international de la marionnette, 1992 & Lausanne : L'Age d'Homme, 1992, page 25)